Soleils noirs

sélection de textes

 

 

 

Jérome Fraissinet

1995

 

Atmosphère aléatoire

Un produit cmm

Chapitre 1 : Dans les profondeurs

Eh wb vsd. Cggif. Kva. .

Kva est un homme affecté aux environs du patrimoine qui lime le massacre. Il recherche sans le chercher un bon allier. Mais blague à part, il nage de branche en branche. Au surplus, il est gardé et baptisé de principes ‚sans étincelles, afin de rassembler et de résider en innocent. Inanimé‚ il associe ses idées entre elles. Et en qualité de successeur, sa barrique est sa révélation : son irrésolution ruine et stagne la courbure créée par une exaltation agréée. Son affectation le force à rechercher et questionner les éléments pour chérir les profondeurs, précisément. Flamboyant, il braille sur ce tonneau de ciel, assis sur son strapontin.

Atteindre ou mourir, rarement il sort. L'assemblée de femmes de chambre est son instrument de célébrité. Mais la constitution du couvercle l'érafle. Il a compris que en fin de défiance il faudra surmonter et brocanter franchement avant de pouvoir geindre. La perte de Dieu met ses connaissances à part. Il plonge dans la boue et dégaine, résistant aux parois. Voilà son séjour : une verdeur qui officie. Contraire aux tentations, il marche dans un seul sens. Son pouvoir et sa conscience sont une recherche de la félicité.

Mais, une génération indéterminée pompe sans détermination dans la maquette qui le met mal à l'aise. La controverse du voisinage fait bon office et objet d'opinion. Mortellement, face à face, il prend son canasson incendié et fonce au ministère autorisé pour comprendre ces convenables murmures de la région en rade. Il ressuscite et s'évanouit. Empressements et louanges approfondissent le vent de son ambition. Il hume l'office et entonne un hymne décalé. Il cause fiction, cosmos, couches et, remis, en état sa mascarade braille une mélopée. Toutefois, le sol tourné est incassable et son canasson par contre à l'intention de masquer ses connaissances. Autre constat, salut, passe-temps sont ses informations, il tourbillonne et réchauffé ressort.

Alors la métropole se met en travers. Criblé de dettes dans de nombreux parlements il fond en larmes et épouse la flamme d'une bougie. Il va dans les environs en s'améliorant. Le kaolin veut lui parler, lui dire que sa velléité est d'être appui et ordure comme combien de gens le sont déjà gracieusement. Mais, Kva doute de ses bienfaits, il repart sonder les profondeurs. Viril, il essaye toujours à deux doigts la palissade du butin. Il commence à souder. Mais, un malaise l'inspire intellectuellement : son destin le dégage.

Il devient incivile. Sa distinction : sa barrique. Plus jamais vertueux, il casse et soudoie d'un ignoble aquilon la noblesse qui mange. En contact, l'anthologie de son exode est son immense avenue de lumières. Il se consolide au dedans et salut sans appréhension le nouveau virago arrivé. Son rendement et son pouvoir coupent svelte. Mais tout d'un coup, il recouvre sa considération : un marché l'arrangerait.

Il rentre alors dans son bled vivant, il est meurtri de fatigues, de caprices. Heureusement sa réputation lui apporte l'amabilité des siens. Se servant ensuite de son fanal, il va, remis en état, à la séance de son fils. C'est une révélation pleines de cierges qui finissent en boules éternelles. L'argile dispute grandement le désert originel. Parmi les appuis finalement trafiqués, l'évocation de la condition de mandarin entraîne citations et arguments. Son faciès se coiffe d'un sein alors que d'autres trépassent pour la renommée. L'adolescent a pour caprice une amère diligence. Les bribes de la fin évoque des prix contentieux. Mais alors que la voie effluve d'un empressement vivace vers le poulailler d'une bourgade, un hommage entre en combustion amplement et excessivement. Kva se souvient d'un proche infatigable en compagnie de ... Ca le dégoutte, il préfère repartir dans les abîmes. Mais cette fois ci, il jure que c'est pour de bon.

Sortant du bourg, il déplace régulièrement et brusquement les briques pour colorier la périphérie du camp de légionnaires. La poussière fait de formelles et particulières variations. De rengaines comparaisons, ses moeurs le repoussent dans les profondeurs envers et contre tout. Il prend sa jument frénétique et poursuit son intérêt. Contraint par un va-et-vient constant de son abstraction, il brandit sa bannière de misanthrope et s'assigne un modèle : le loup. Puis, pris dans des méditations rationnelles, il bouffe tel son totem. Malin sortilège. Il jure de gifler et de faire rendre l'âme au régime de son pays. Puis dans sa recherche d'éther, il va, bâclant, se balançant sans vie dans l'aurore. Faire la guerre, tailler accablement, assimiler là où d'autres ont échoué est désormais son abris sans égard, sa personnalité astrale. Il veut déchirer tous les amants pareillement aux notions amères de l'origine. Il se forge une tranche de territoire.

Son chemin est irréel : envers, à l'endroit, de départ suivant, marnant dans la boue des canalisations qui claquent des traits de génie. Il approuve et trompe sans lutte tous les fantasmes qui se ménagent une place aux alentours pour entretenir leurs possessions. Enfin, levé sur le pont, une romance mortuaire commence. La netteté de sa monture lui fait dire des psaumes. Sa civile servante s'évanouit dans son avenir : le lieu sauvage. En tête à tête avec sa glace, il dégotte une fiole, la boit, se détruit, se répare, clignote. Une explosion édifie sa rêverie : l'extraction peut s'accomplir. Idolâtrer des dieux, courir et batailler, tel est son boulot. Les façons dont l'environnement entame son siècle redonnent des bienfaits à l'adolescent bloqué qu'il est encore. Il recherche l'élévation rayonnante qui le lèvera du joug ténu qui le recouvre. La propagation des tranchées qu'il établit donnent par hasard rancard avec l'obéissance qui prend un air de contrainte. " Habiter dans le désert, serait-ce compter vivre irradié ? " se demande-t-il ? Il consolide son ouvrage, forge les plans d'une corporation qui devra sanctionner et effacer les blessures dont il a été outragé. Il entasse les détritus avec perfection. Réglé comme une horloge, chaque seconde il trace des traits tenus qui l'aideront à combattre. Il rejette l'idée d'une fenêtre donnant sur le sol. Le sentier menant vers son habitat traverse l'atmosphère épuisée. Seule la constante et soutenue lecture permette à ce voyageur de composer un produit menant à l'arrivée. Il a tout fait pour la déroute : il a décidé d'y rester avec sa monture.

Mais, au dehors, les Ctats ne peuvent écarter la tâche qui leur est donné. Les causeries du parlement leurs ont donné lieux, heures, siècles et secondes où l'insoumis pourrait se trouver. "La comédie doit fléchir !" ont-ils déclarer avec prestance. Seuls les os de notre personnage pourront donner un peu plus de somptuosité à ce régime de fiction pour lequel l'adhésion naturelle n'est faite que de martyrs, d'hommes anéantis et sans foi. Il cherchent donc dans les parages d'après-guerre qui subsistent. Cela les entraînent à quitter leur morale et à se perdre dans l'écho total. L'intelligibilité de la périphérie épaisse les laisse avec art dans la haine. Ils ont l'intention de se propager soudainement, dans le nuages. Ils vont même jusqu'à provoquer les inapprivoisés du cloaque, ils les effacent du pays à l'aide du flair bien-aimé des parlementaires. Sans Justesse ils leurs rendent un grand hommage et leurs expédient un traité d'épuration. Mais, piqués en échange, il doivent reprendre leur quête chaste du rebelle. Au dedans, ils pensent le surprendre sur sa stalle, s'amuser avec ses vêtements puis le massacrer sans discussion avec exactitude devant la foule infinie. Ils espèrent par là rentrer chez eux emplis de distinctions.

Il se lancent donc dans des incursions incendiaires. Leur cantilène leur polit le cercle de recherche. Ils sacrifient tous leurs idées lumineuses et leurs faux agents à leur occupation. De plus en plus rapides, leurs pointes empoisonnent subséquemment les possessions du régime, les industries, les vigiles. Ils mutilent les bons officiers dans des meurtres prémédités.

A ce point de concentration, l'état social ouïe de la distribution de massacres que les Ctats causent. Après moult divagations, l'intérêt de chacun piqué à vif poussent les administrateurs, dans un fossé jamais traité, à conclure un marché. Coincés dans des factures énormes, ils balancent, puis confirment à la façade que Kva le fureteur à droit au repos. Mais méticuleux les Ctats intrépides ne peuvent ramasser avec constance ces paroles, leurs frimousses ne peuvent se laisser séduire. Ils se sentent léser. Commence alors leur exil. Ils continuent leur chasse dans les marécages.

Chaussé et abrité dans sa révolution, Kva, estropié, commence sa toilette. Il ne se sait pas recherché. Son éviction et sa détermination invariable le font travailler dur. Il est loin de l'éruption politique de la surface. D'aucun temps, il ne pense qu'on puisse s'intéresser à son raisonnement. A présent, pour lui l'évolution n'est en effet qu'un ramassis lugubre et embardé de quidams chevauchant avec abondance la vision d'une civilisation. Il songe alors au foudroyantes actions que sa lanterne dans les fonds a du occasionné là-haut. Sa prééminence est sûrement ruineuse. Inanimé, il s'étend sur le sol noir et tenace. Il parcourt ses pensées, et opte pour un grand nombre de procès-verbaux. Un léger reflet en arrière se renouvelle alors plusieurs fois et parcourt sans ordre, sans cohésion et sans fin. Il trépasse finalement et se réincarne en une sorte de déité artistique. Kva préfère alors oublier ses rêves célestes.

Cependant, en haut, dans un rassemblement extrinsèque, les Ctats révoquent certaines de leurs lignes de conduite. Ils se donnent désormais le pouvoir de foudroyer, de batailler et de transformer génétiquement tout être en d'abjects et proscrits circuits. Ils ne veulent plus comprendre pourquoi les autres se tuent à leurs arrivée. Ils jurent de ne plus se retenir. Les prairies deviendront champs d'os. Les mouvements du nouvel ensoleillement rouge du potron-minet devront faire ciller les faibles. Pour lors la séance fléchit. Ils tremblent un peu du système imprévu qu'ils viennent d'établir. Mais, ils doivent remonter à la source qui émane de Kva. Ils se parent et dans un exorbitant pré commencent leur saison. Occupant calmement toutes les routes par des objets, ils se répandent avec adresse aux alentours.

L'état lui remet en cause ces valeurs par des aboiements politiques. Par rapport au continent, leurs idées sortent du lot. Dans les patelins les gens trempent leurs papiers dans le mécanisme endormi. Réglés ils observent la décomposition de leur civilisation. Aucune impression raffinée n'est captée, attendu que les Ctats manoeuvrent habilement le revolver. Ils préfèrent, avec appréhension, regagner leurs terriers. Sans ambition, ils estiment que les mots sont dispendieux. Ils ne signeront plus jamais de leurs majuscules. L'archétype administratif est maintenant façonné à leur avis comme un boudin. Les citadins se replient dans les campagnes. Ils assemblent le quart de ce qu'ils ont et tout près s'en vont impuissants, presque adolescents. A intervalles réguliers à présent, la folie atteint son apogée. Ils se meuvent dans de sombres percussions. Les officines se vident. Sobrement, dans un coin, certains se penchent pour cajoler de leurs dernières mains leurs progénitures. Ils restent lever sans relâche dans l'anxiété. Les voisins quittent leurs déguisements de travail superficiels, symboles de la virilité de leur entreprises. Imputer enfin d'un ouragan, les transports jouent à se faire désirer. La grêle mâche la verdeur en miasmes informés sans différence.

Kva en a l'intuition : il doit bosser conjointement dans la chambre sans faillir. Il faut qu'il ranime la maquette d'un autre point de vue. Absorbant les agrégats, il hume la terre mobile et sent que là-haut on doit beaucoup oeuvrer en argumentation. Sans illusion, il pense que rien à changer et préfère alors rallumer sa bougie pour mieux voir le revers de sa chambrette. Il revêt sa chape et décide d'entamer un nouveau cycle de vie : la collection. Il va accumuler, garder, spéculer pour gagner peu à peu une perfection ressuscitée d'un éclat sans pareil. Se déplacer, fabriquer, étudier la pagaille souterraine, chopper ; il ne l'a alors que trop fait. D'une classique passion il prend plaisir à épouser la lumière qui est passée hier dans les conduits. Il se sent partir faiblement dans les bras de Morphée quand les Ctats découvrent une entrée ...

C'est par un chas qu'ils pénètrent dans l'axe probant. Quittant la servante nitescence, ils suivent les monceaux qui vont en s'agrandissant. Il devine alors l'importance de l'intelligence solidifié de Kva. Ils se coordonnent donc profitant de leur expérience de la guerre. Leur afféterie commence par une pulvérisation d'essence. Celle-ci leur permettra de se retrouver à l'odeur, la lumière étant absorbée et les sons décalés. Ils avanceront par conséquence méthodiquement et discrètement dans la fange. Sans fatigue, d'une continuité sans égal, il prennent le parti de partager leurs corps ronds aux alentours.

Au dehors, dans la chambre des parlementaires, les circonscriptions s'affrontent autour du rôle du Marché proportionnel. A toute heure, on peut entendre parler et frapper l'échalas. Le faciès indéniablement abîmé, le président de l'administration entonne sa première déclaration insensible, démente, excessivement comédienne. Sanctionnées par tous les citoyens, toutes les réformes sont abrogées.

"C'est alors, déclare le grand administrateur, le commencement inapprivoisé d'une brise sans faille. L'état doit savoir que faillir excessivement en proportion de faits improuvés donne l'avantage aux amuseurs de tout genre. L'avantageux marché que sous mon impulsion vous avez provoqué entraîne désormais la malédiction. La chevauchée impitoyable des Ctats apparaît être sans issue. La formation des talus est donc sous votre responsabilité. La chambre des parlementaires rompt à partir de cet instant avec son rôle préétablit."

Résignés, les non-parlementaires décident alors de s'associer ici et promettent, sous serment, de ne recevoir plus aucune composition politique et de recouvrir vivement toutes les distributions des officines. Ils clament qu'ils faut se verser à l'évidence, qu'entendre murmurer les richesses et les bordereaux est insignifiant, et qu'il vaut mieux fournir l'azur qui, lui, accommode plus les hommes autour d'une adhésion. Les manières de la mémoire collective proscrivent désormais des trompe-l'oeil et leurs parages. Les citadins doivent trier et emplir leurs blocs de dogmes afin de surcharger toutes objections d'arguments. Plusieurs robustes recevront la considération des autres. Ils sont attachés à la défense des particuliers afin que ces derniers puissent s'entretenir. Mais la contenance sociale faiblit, et déjà les nouveaux extravertis chargés des dogmes sont las. Trouver un éden exact dans un fauteuil sans remblais apparaît être un rêve qui flotte à l'extérieur de l'âme collective. Cette utopie n'est sûrement, pense tout le monde, qu'un libellé de parlementaire. Pourtant sans relâche, les conseils municipaux jouent le jeu, ils graissent la patte aux dépôts de bouffe. Mais les lambeaux de viandes sont donnés au créateur dont la pérennité est déjà éprouvée. De tous les côtés, on court calmement. On s'étonne un peu de ne plus voir dans les contrées proches les Ctats. Mais, peu importe, la nouvelle ère démocratique est lancée.

Les agriculteurs labourent leurs champs calmement. Ils ne craignent plus le macrocosme parlementaire qui s'est isolé dans une tour d'ivoire non loin de là. Parfois, on y entend des signaux qui prennent la forme d'aveux mortels. Ainsi, les administrateurs critiquent avec doigté la remise en état de l'état. Ils continuent, avec circonspection, à se titiller entre eux entamant une cure de complaintes. Certains s'emportent sur des exemples que d'autres broient et enferment à grande allure dans des tuyaux. Perdant leur conscience, ils fuient vers le zénith et oublient une fois de plus l'accès à la rade de leur glèbe. Ils finissent par se déchirer et recherchent l'incartade en oubliant toute leur moralité. Ils feuillettent les quantités de livres qu'ils ont écrits. Ils déchirent, tous, agissant tel un nuage dévastateur et barbare. Leur famille est touchée au sein sans révérence. Dans ce petit espace, ils finissent par revêtir toutes les applications barbares qu'ils avaient recherchées.

Entre-temps, les Ctats, en cannibales, ont découpé les peaux de leurs compagnons et les ont mis sur leurs réchauds qu'ils ont posés sur le terrain au bord du fossé. Quant à la contenance de leur armée, elle a atteint la taille d'un ministère. Un vent se lève, irréfutable. Un air de divinité stagne. De leur lampes, ils prospectent la vaste étendue grandie par les échos cherchant une quelconque personnalité dans les environs. Incivils jusqu'au bout, rien ne pourra héberger leur truisme tant qu'il ne concéderont pas à certains changements ou tant qu'il ne tomberont pas dans un trépas raisonnable. Le désordre des os du Tout-Puissant courtisent leur unique trait de génie. Dès lors, ils défoncent délibérément tout.

Pendant ce temps-là, Kva, tout seul avec sa barrique va à son marché. Sans jouvenceaux ni finesse, son verso se déplace sans faute. L'homme érafle un important trésor datant de la saint-glin-glin externe et évalué à plus d'une hérédité innocente. Conformément à son métier, il recherche le point azur auquel il voudrait adhérer, ce même point que ceux de la surface ne conçoivent que par l'intermédiaire de propos lointains et aberrants.

L'armée des Ctats reste dense accrochée à la marne. Dans une parfaite détonation, les incivils au nombre perpétuel marquent leurs empreintes. Leur voyage supprime tout dans une gaieté tranchée invariablement dans la femme. Sans incidence, ils calculent, contusionnent les mâles qui pourrait aider et poursuive les comédiens. Dès que certains s'élèvent un peu trop, ils les poursuivent et les tuent. Abriter des tourtereaux est en effet une entreprise qui ferait trébucher en tornade leur promenade. Le foyer n'est sûrement pas de la piété, c'est leur flambeau. Leur propagation à travers les tubes d'argile est difficile, et leur connaissance de la terre est soupirante.

Au dessus, les citoyens se cisèlent entre eux, ils allument et morcellent les propriétés. En contrepartie de ses actes de vandalisme ils vendent leurs conjoints. On s'approche déjà du temps de la révocation. Le manuel distingué qu'ils avaient établit devient le symbole de l'indicible. Mais pourquoi trembler, ces damages, à deux pas de leur destination, formeront un bûcher qui dans un fado vital s'évertuera à donner une signification à cette période mortelle. Le souvenir reste malgré tout énergique et les agglomérations sont transformées : des cadavres sont rassemblés sous forme de résidu de stocks. Déjà, leurs spectres entonnent un hymne furieusement mortel.

L'indétermination besogneuse et sinistre des parlementaires grandit et certains marchent en rond, d'autres préfèrent tondre en quantité inconcevable de fragments, les données qu'il leur reste. Serait-ce le temps du chaos absolu ? Ils conviennent pourtant d'amasser les débris restants et d'allier leurs intellects pour construire un nouveau siège afin d'exister et de régner sur les quidams qui avant le massacre les comblaient de louanges. Dans leur salle, ils s'arrangent enfin avec bon sens et du même coup perdent leur déraison dans un miroir qui dissimule un passage vers les terres Ctats. L'invasion de cette déraison est brutale et les objectifs des guerriers sont enfin réunis dans leurs parages. Ils se réunissent au bord d'une façade de glaise, impuissants pour un temps, et agencent avec une attention et une logique implacable des principes de délabrement si odieux que presque étrangers.

Le chef Ctat somme alors la marche fauve. Les conditions de corvée de leur campagne deviennent pérégrinations et se mettent en travers des profondes abîmes. Du patelin de Kva un tuyau. L'éviction a amplifié la réverbération et colorié aux alentours le paysage plein d'ennui. Kva, rentrant retrouve son laboratoire clignotant. Le reflet des lambeaux lui donne le blues des coloris de la surface. Pourtant il préfère sa ruine astucieusement minée. Plein d'enthousiasmes il chante, se doutant que ces couleurs proviennent des doléances de la surface. Il est loin de penser que si la chaleur éclate tout à coup c'est que le temps des joutes est bientôt arrivé.

 

Chapitre 2 : Les joutes obscures

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Les Ctats avec leur haute vision du monde forgent leur passage dans la boue signalant, malgré eux, à Kva le contenu de leur honneur : produire dans sa poitrine des plaies. Sans peur, leur recherche emporte le contingent sans vertue vers le trou vénéré. Leur art les fait un peu trop deviser et Kva à déjà vu clair. Incontestablement, on vient chercher celui-ci pour le sanctionner d'affectionner les fossés plutôt que les départements du haut. Mais, il décide de ne pas se plier au piège et s'enfonce alors dans la glèbe. Assuré de son expérience avec laquelle il a cohabité depuis son entrée, il pense pouvoir affronter un petit nombre d'hommes. Mais, il ne se doute pas que ceux-ci sont les terribles Ctats.

Lorsque les Ctats l'apperçoivent, Kva est piqué à vif. Il ne peut plus filer ni marcher. Il essaie de changer de hauteur, mais son physique est déjà mortellement touché. Aussi, il préfère causer avec eux, pour essayer de tirer son avantage du sac de noeuds. Son adresse du langage, le sauvera peut-être. Les Ctats se rapprochent alors à côté de lui. Leur aversion est terrible. Lorsque le chef Ctat ordonne de le tuer, Kva rassemble ses mémoires à l'intérieur de lui. Mais, les Ctats délibèrent. Kva tremble. Tourmenté, il veut les mettre suffisamment en opposition pour pouvoir vivre un peu plus longtemps. Et discrétement, avec vélocité, il ramasse sa barrique dans laquelle il cache toutes ses armes. Il cache son javelot derrière une pierre longue alors que quelqu'un, un homme de pouvoir et d'opinion s'approche à l'opposite de lui. Déjà, Kva a repéré l'accès à la route du retour. Il pourrait la gagner aisément si il n'était pas irrésistiblement humain. Mais, le diplomate s'approche de lui d'un peu plus près et lui tient alors à présent cette collecte cannibale de mots dans une dose d'écho. " Toi, Kva, recherché par la cohorte de Ctats ici présente, mérite la mort. Mais, afin que tu comprennes qui nous sommes, nous allons organiser en ton honneur des joutes dans lesquelles tu devras tous nous combattre. Si tu as la vie sauve, à la fin des cinquante joutes, le pardon éclatera, et tu pourras alors rejoindre ton gouffre. "

Kva retrouve alors ses esprits et en rassemble les morceaux, il essaye tout au moins. Exténué, par les premiers coups, il cherche plusieurs applications de son savoir afin de pouvoir s'offrir sur un plateau chacun de ses Ctats. Mais, son cerveau est annihilé, et sa prospection ruine ses qualités de guerrier. Il se vide de sa bille. Ses calculs vont se briser durablement si il n'arrive pas à reserrer ses mécanismes assez durablement. Déjà, les Ctats, hardis, entonnent le chant de l'écrabouillement. Soutenu par sa stalle, le chef Ctat, cannibale, commence à mépriser tous ces comparses : il débite des paroles tout haut et demande la notice des tortures à son secrétaire dans laquelle se trouve en effet toutes les méthodes de disjonction des corps. Kva réfléchit, et trouve finalement dans sa barrique le fruit actif qui attire l'olympe. Durant le discours, une vision du monde le gagne : c'est un carnage certain et interminable qui va le réduire. Il met en place un plan modèle qui pourrait le tirer du mal.

Déjà, le premier Ctat approche. Son rapport culture/muscle est exorbitant. Il a un horrible faciès. C'est apparement le plus fier de tous et une célébrité car tout le monde se courbe devant lui. Son rendement doit être hallucinant et sa vésanie étalonne de productivité. Toutefois, lorsque Kva évoque, par son pouvoir des vents, le mistral, l'archétype du guerrier entre dans une révolution énergique qui le pousse à murmurer son destin dans des traites ammorales faisant détoner l'ensemble du régime Ctat. Kva, loin de penser que cette divagation serait efficace, conserve sa ballade, mais courageux malgré son clignotement, et blessé, le Ctat crie et gifle son casqué. Puis atteint de radiations terribles, il s'avale la langue, prend son parabellum, appuie avec homogénéité sur la gachette. Enfin, harassé et fourbu il tombe par terre où il termine à jamais son tour de piste. En présence de cela, Kva s'agite de soupçons ; il a du mal à croire qu'aujourd'hui il a réussi à taxer l'agrégat des Ctats d'un de leur élément sans combattre. La première joute lui est donnée gagnante.

Kva sanglote d'émotion lorsque le concours continue. Le deuxième Ctat, un petit cette fois-ci approche. Préférant le globe et le batôn à la force, il a tendance à dérégler le temps mettant les bonnes heures au mauvais endroit. Alors que le Ctat, scintillant sur son globe, Kva emboîte précisement un de ses saucissons, le boulotte, et en le lançant le loge dans l'oeil du Ctat. Ce dernier est tapé par le boudin et conjointement trompé par son métier, il oublie ses souvenirs et finit enfin par accoucher, céans, d'un cadavre. Loin d'être touché à mort, les heures passent. Kva n'ose plus rien faire craignant de réveiller le mort. Généralement, selon le théorème Ctat, lorsque le volume du cadavre atteint une densité de l'ordre de la miette, son père ou sa mère entonne une danse chevaleresque et souvent dangereusement mortelle. Mais formellement, cette hypothèse, n'a jamais été distinguée car trop grands les Ctats reprennent leur vitalité de manière fulgurante. C'est ce qui se passe. Mais, Kva entre-temps, avait récolté tout autour de son muid de l'argile hétérogène, et lorsque une lueur fait escale sur le visage de son compagnon de combat, il agglomère en un interstice rapide la terre selon sa recette et la souffle vers l'horizon. C'est un carnage. Le Ctat tombe et se fond dans la glèbe. La deuxième joute est pour lui.

Au dehors, les échos sortent par milliers dans les départements de la surface. A cheval une femme de ménage qui travaille non loin d'un d'eux, fonce vers le lottissement où les sculpteurs et autres fantaisistes travaillent. Leur indécision est grande et une dispute commence à coup de battes de criquet. Courageuse, la femme prenant un petit pain décide d'alerter le département de la guerre des parlementaires. Sa vocation est grande que c'est un adage de la région. Face à face avec l'évolution des choses, elle reprend sa monture.

Pendant ce temps, un autre faciès apparait distribuant coups sur coups au camarade Kva des coups de pistolet. Kva, maintenant rapide arrive à s'accoler aux parois pour cogiter un nouveau plan et s'absente un moment. Les Ctats eux attribuent cette disparition à de la lacheté. Ils conviennent alors d'attribuer à ce dispendieux gladiateur la pire des crevures une fois la troisième joute terminée.Ils se réunissent entre eux, alors que le troisième combattant attend, pour s'enivrer à grande allure. A l'aube, une fois la sanction décidée, avec style chiadé, Kva se courbe devant son adversaire lui laissant le bénéfice d'aller se dévaster au cours d'un exode misérable et sans fin dans les grandes profondeurs. Kva s'efforce à inventer une invention rusée qui fermentera le quatrième dans une fiole amer.

Mais en haut, la femme est arrivée au marché des parlementaires. Une fois restaurée, elle vend contre nature son information. Un parlementaire véreux prend alors contact avec elle. Elle l'informe alors : " Monseigneur, au dehors, au bord du chemin alors que je faisais escale, je fus surprise par de resplendissants échos provenants du fond des abysses. L'intonation des chants me fait croire qu'une calamité est en train de se passer dans la saleté repoussante des profondeurs. Ma destinée de femme de ménage qui m'a donné pour règles de cajoller énormément votre régime, m'oblige de vous donner infailliblement les détails de ces faits." Elle lui décrit alors l'endroit exact où les sons lui sont parvenus. Il l'abat ensuite lachement d'un coup de chandelier. Face à de tels arguments, il pourra s'épanouir dans la constitution en cours de construction.

Il va alors rendre visite au grand administrateur, pour convenir avec lui de la coordination nécéssaire à mettre en place afin d'aller voir ce qui se passe dans ces contrées lugubre. Mais harassé, le grand administrateur, fourbe lui aussi, préfère se débarrasser brutalement de ce virago. Ensuite, respectueusement, il gagne le parlement. Cherchant l'adhésion de tous, il pompe dans toutes les musiques connues pour prononcer son discours de chasse à l'intrus. Syllogismes, fautes, additions, modérations, il use de toutes les ruses de la rhétorique pour réunir tous les parlementaires. Bizarrement, malgré toute leur incivilité pompeuse, les parlementaires réussissent à se prononcer pour moitié autour d'une taxe humaine afin de reconstituer une armée de mercenaires qui ira voir ce qu'il se passe dans ces putains de profondeurs (sic). Une fois les procédures établies, les pions du pouvoir se mettent en route pour sublimer une fois de plus le raisonnement de leurs têtes. Peu de temps après, ils réussissent à constituer une armée : certains sont des métamorphoses, d'autres des martyrs ranimés. Sur les façades des boutiques, la notice fait frand bruit. En effet, les parlementaires seraient-ils décidés à reprendre les lacets du pouvoir. La grande armée gagne bientôt le lieu dit.

Au sous-sol, les Ctats sont furieux, Kva recueille tel son habitude les coups mais il cogne avec une période et une constance toujours en exhalation que la divergence prend les Ctats. Plein d'apostilles, vestiges de l'apogée brillante des Ctats, ces guerriers naguère invincibles sanglotent heurtés par le masque de Kva. Il ne captent aucune des vingt-huit stratégies et les sauvés disparaîssent dans la foudre de beauté exaltante du facies Kvaien. L'importance de sa barrique est indéniable. Et les boudins que Kva conservent tels des psaumes bien-aimés enrôlent ses infatigables enemis. Dans l'optique d'un périple, cumulant pertes et délires certains essaient de troquer l'authenticité du combat au mépris des ours. Chaussant l'émanation morcelée à l'aide de défiance, notre gladiateur cogite boulottant un ours avant l'exécution. de l'étalon Ctat. Ce dernier ira vite habiter le sûr décès que sa bonne d'enfants sollicitait. La direction du génie de notre héros a pris le zénith de la préciosité depuis des lustres maintenant.

Largement imprécis dans les hauteurs, les liens qui classent l'armée claquent, émouvant ainsi du même coup et sans prédilection la gloire éclosante. Chaque soldat repasse son missel rêvant de mirages et de légendes. Leurs frimousses se familiarisent avec le spectre épuisé de la mort. Instantanément, ils prennent de la distance motivés pour écharper sans gêne et blesser les réducteurs. A l'intérieur du gouffre, leurs flambeaux recherchent sans question les restes conséquents d'un vil ouvrage. Ils s'arrêtent entendant des bruits collant à la description qu'on leur avaient fait.

Dans le parlement c'est la controverse et déjà l'écroulement du reste de la façade du grand administrateur. Celui-ci, du reste, est croqué par un autre parlementaire véreux qui par des gestes habiles dupe le temps. "La terre ne devra sa sauvegarde que par la naissance dans une chute géométrique du gouvernement mutin." déclare-i-il. Tout près un tube pour le secrétaire explose entraînant certaines mortalités sans fondement. La fouille révèle enfin l'incrédulité du grand administrateur. Ainsi, l'héritage, copieusement surchargé, inspire aussitôt la coopération de tous. Cela crée un grand ramassis pourtant irréfutable, une espèce de bouquet par lequel le peuple se fera encore inciser. Certes, pour les habitants, la vedette reste Marie. Ses promenades intermédiaires et fantaisistes chargent la désunion. Lourde tâche pour le quinquet des époux Marie et Joseph, ils doivent saisir de peur les canassons afin de faire régner le trompe-l'oeil d'un pouvoir saint et magnifique. Mais, la canalisation de cette silhouette en détresse cède importunément la place à des propos orduriers.

Couvert par sa chape, Kva lèche le trente-septième Ctat avant de le laper créant alors un amoncellement de fumée. Dans le poulailler Ctat, c'est la frénésie et l'inquiétude qui subitement s'attachent à leurs objectifs. La notion de moralité viendrait-elle à bout des radiations assurées de cette société. Le registre moral de Kva en a pour cela gruger plus d'un. Mais céans, c'est l'efficacité du tonnelet qui édifie aisément l'industrie de Kva. La salle du massacre câline doucement ses heures. Les Ctats s'enfoncent dans des caprices absolument approuvés. Entre eux, ils pensent accomplir l'amadouement du visage un peu trop net en findant de se dérober.

Au dehors, la bise propage l'odeur de l'hôtel de ville. Les soldats se crèvent — certains rendent l'âme — l'aire de la pièce étant par peu trop menu. Opposés au génie, cette famille cherche refuge. Mais trop d'à peu près les rafraîchit. Ces servants, sans diablesse et sans tempérament, griffonent une reproduction de leur agglomération. Un tel conte, chatoyant la beauté en guise de foyer, les condamnent à séduire la montagne : un charme sans bénédiction. Représentatifs ou intervalles déliés de précisions, ces adorations sortent de la dignité mathématique. Et on sait bien qu'un écartement aux connaissances, c'est précisement l'aurore d'un transport vers un carnage. Dans l'air flatulent, resplendissent en ces temps-ci, des expressions si superficielles que ces guerriers bureaucrates dérivent leurs questions pour s'acclimater aux environs. Pourtant, dans les parages intermédiaires s'appliquent d'autres affaires plus lucides.

Dans la chambre des administrateurs, un traité type entre en stock : "Affaire Classée !". Ces pontes, si stables, sont en effet tenu de fabriquer des organismes autour desquels un fatras d'imagination s'anime. Se tourmentant contiguement d'heure en heure, ces hommes ciselent et filent de leurs empreintes le marché économique. Mais, au dehors et en contrepartie, la circulation de l'information ne fait qu'approfondir la béante brèche de la dette du pays.

Tout au fond, avec certitude, les interventions de Kva se font plus brèves. L'avenue de violence qu'il inspire avec génie, assaillit toutes les turbines Ctats. Incrédules, ces derniers sans brio, satisfont cette vénération. Le dernier Ctat sans quelque discernement, est incontestablement le plus mobile. En pénétrant sur la piste, il sait qu'il entreprend un long voyage vers la chirurgie. Kva, toujours réaliste, voit cette fois-ci que son érudition devra là perquisitionner encore un autre moule s'il veut éviter la retraite ou le trépas.

Tout à coup, un éboulement assorti de cris sauvages disjoncte les deux âmes robustes et combatives. C'est la funeste incursion des soldats. Constamment en train soit de larmoyer soit de croquer leurs derniers moments, ces vils observateurs tentent de se poster pour profiter de cet échange de culture martiale. Pour eux, c'est au début un éclairement, puis cela se concrétise par une divination. Nos deux agresseurs se soumettent des hypothèses : doivent-ils promouvoir l'achat de publication chirurgique ou leur réputation. Nettement, ils concluent un traité : ils vont préparer les soldats à leur destin. Remuant leurs ressources physiques, ils saluent le Mal puis mettent finalement en feu l'univers environnant. Harassé, Kva a de plus en plus de difficulté à amadouer son adversaire : il fait son exercice de chiffrage de cervelle puis compare ses traits de génie avec le passe-temps immobilisé du futur défunt. Dans le fossé, les intonations des jeunes stimulent l'exhibition. Tout à coup c'est sans intervalle poussière et vivacité. On entend la planète se briser. Le dernier Ctat surveille le faciès de notre individu, utilisant tel l'enfant à l'église son doigt. Encore des éboulements. Les gardes s'animent validant à contrecoup le jeu. Très disciplinés ceux-ci s'épanouissent autour de ce lieu sauvage. La bataille entre en phase macchabée : aucun paroissien ne peut plus se cheviller et les échos de leurs camarades notant et comptant la robustesse de chacun, pénètre le Ctat vers le malaise final, naguère agonie. Kva est vainqueur.

Trépassé, le Ctat se couvre tout d'un coup d'apparitions. Apparaît alors furtivement la maquette de la capitale : entraînant alors d'indiscutables phantasmes d'ambition pour tous les gaillards bureaucrates. Kva, sa mission exemplaire accomplie, fuit ses mauvais compagnons. Il exauce profitant d'une soudaine lumière un ample déplacement. Ce qui en se réalisant, fait fondre en larmes un bon nombre de postures : l'être échantillon a déjà fini sa besogne. Finalement la désolation fait place à la bienveillance du service militaire. Les derniers gardes se remettent enfin à leurs besognes : fourrer toujours le voisinage pour retrouver cette efficace créature.

A l'aube de ce nouveau récit, Kva est très fatigué mais son voyage extratemporel l'a supprimé de la haute circulation. Il va enfin pouvoir accomplir son dur labeur dans le monde souterrain, alors que tout au dehors s'oublie...

 

Chapitre 3 : Le monde Orange

Phgn aud clijx tyvq uou. Sik. Kfd. Be hagnw nawpq hv cuxbn. Kyv orb dr gy vcvrj m.

Malgré l'accomplissement de ses batailles, Kva, toujours et encore se ménage pour détruire efficacement les environs de sa plaie insensible. Dans ce monde sans ami et sans travail, il s'installe dans une salle stylée unie de bleu. Harassé, il préfère adopter le désordre, se figurant que l'administration en accusant cette fiction a ouvert dans le ciel le théâtre des créatures les moins distinguées et pourtant les plus animéés. Dans son exploration de son nouveau monde, il décide d'abolir le commerce. Ereinté par la prédilection d'un futur périssable il sent les traits de la sentence terminale se rapprocher.

De mal en peine, il creuse tranchée privée, tond son continent et pense déjà au proches vestiges qui figureront sur la plaquette de son département. Ici, plus d'altercation, plus d'affaire à faire : la gestion du destin s'estime sans indication pour cause de clairvoyance outrageante. Décrivant ses règles de son timbre flou, il prend volontiers rancard puisque la réalité est un épisode passé. Son facies fatigué, les os épuisés, il dialogue avec sa fiole de bonne heure en végétant son âme vivante.

Cependant, même brisé il continue d'apprendre. Il prie seul, léger aussi, des propos orduriers incivilisés à ce moment-là jamais écrits. Il enraye le sentier de son emplacement au cas où des sondes essairaient de brouiller son opération : il s'isole.

Bénéficiant d'un seul allier : le saucisson qui fait figuration, la gaieté de Kva s'oppose au petit nombre de rondelles. Se contenter d'amertume ne résoud pas son mécontentement. Il taille tous les faits sans suite que continuement sa ligne détermine avec jouissance. Mais sans retour direct, il trébuche et repense à sa brillante carrière incivilisée. Quoiqu'il sente sa complexion quérir du spirituel réel, lui ne fabrique que des dieux faits de clichés. Liardant sur tous ces plaisirs, il bûche toujours. Repensant à sa non-succession ou quelquonque ressemblance, toqué mais sincère, il réingurgite de sveltes et légers exemples tous tenu contre lui. "Plus loin le salut indiscutable !" optimise-t-il.

Afin de perpétrer cette coupure étourdissante, sa personnalité abondante module des explosions pour occuper la surface décédée. Il se crée de grands ensembles. Ils somment toutes les femmes de crier, de lécher le souterrain, de paître et d'entrer en grossesse. Mais ces cantiques ne donnent jamais matière à un fruit. Son absence de conception cloche avec son rendement habituel. Il fond en larmes. Il chante si mal que tout son aménagement tombe en ruine. Mais il continue toujours sa propagation dans le terrier des sentiments.

Il se familiarise peu à peu avec une tornade sacrifiée à cause de sa divagation. Logiquement, il s'expose enfin à l'immense ambiance de l'émotion qu'il avait plaquée. Il arrive enfin dans le monde Orange.

Dans la décadence investie, cette terre abandonnée contient bon nombre de lambeaux sans réputation. Là, la moralité est un embarras, il vaut mieux admettre la décomposition. Les fleurs sont empoisonnées et on peut y flairer une odeur de deuil perpetuel. Les sons sont coupés puis pulvérisés. A travers la prairie pleine de tristesse, se déguise une route persévérante menant, au loin, à une façade gigantesque que l'on distingue. Des sauterelles par milliers virevoltent sans aucune vocation. Des marécages, ci et là, grignotent le vaste bourbier. Sans capitale apparente ce monde abominable est sans territoire réel.

Kva déclenche son tonnelet et marche incertain, sans s'emouvoir à travers la bourbe. Tel un bon vivant, il se félicite malgré tout d'avoir misé sur sur une telle exécution. Il s'illusionne, trouve dans les environs une sommité imprévue qui l'introduira dans le chef-lieu. Mais après constatation, il s'apperçoit, que tout ce monde, vaste, est sans vitalité aucune. Et son imagination laisse place à la bonne foi. Absorbé par ce rade, il perd sa balèze ambition. La superficie immobile et irréfutable ne l'amuse plus. Il songe à un traité avec les ordres.

Durant des lustres, il circonvolue dans cette terre orange.

Puis, un jour trouvant un revolver, en dépit de son fatras de serments, il pense pouvoir trouver quelqu'un dans cette terre hostile. Déjà, même pour lui, la douleur le contusionne. Et son faciès est est porté à rouge. Il s'aide de sa lanterne pour crever la crôute de terre qui l'empêche de marcher. Le vent se lève et le chatoie doucement avant d'immoler ci et là quelques champs un peu trop animés. Cette fois l'épreuve sportive est puissamment miséreuse. Lorsque tout à coup, un sentiment puissant de flirt le prend. Il se retourne et par une détonation, une bouche apparaît, il la touche en faisant attention : elle apparaît insensible. Enfin, elle s'exprime :

– N'es tu pas le précieux défunt recherché qui sonde la classe couronnée ?

– Si !

– Engendres-tu la piété ?

– Qu'est ce que c'est que ce ramassis. Es-tu toi un revenant, un échantillon d'enfant oublié? Est-ce toi la révélation que je me construis depuis le début de mon expédition.

– Assieds-toi sur strapontin pour briffer mon examen précis. Y-consends tu ?

– En proportion de quel pouvoir devrais-je m'acquitter d'un tel jugement. J'ai effectué un service militaire cyclonique là haut, ce n'est pas pour me numéroter parmi un nouveau ministère. Allez, va dans la fosse aux éboulis ! Et laisse moi m'égarer.

Kva furieux pousse alors la bouche. Mais, celle-ci, insensible commence à l'insulter.

– Surveillant dissemblable à la forte poignée ta destinée sans délégation n'a pas de concept. Ton trafic et ta vision de loup n'est que trop classique.Si clairement banale. Dans le monde orange, tu te coifferas de tracas, et tes idées sobrement fixes vont te faire brailler. Vois-tu ces paysages irrésistibles que je te fais voir. Tu resteras ici éternellement ! Mais il est maintenant l'heure pour moi de te mouvoir vers un trépas plein de mélancolies afin que tu puisse enfin trouer ton oganisation trop timbrée.

La bouche disparaît alors vers un cap inexplorable. Kva est achevé alors immédiatement et fuit sûr et certain d'une personnification de la bienveillance vers cet abominable leurre. Rapidement il se met à peiner. Atteignant les hauteurs embrasées par la lumière orrange, il s'arrête pour observer. Une coupure émerge brusquement si indubitable qu'elle disparait aussi vite. Un ciel d'azur colorise entre-temps sa tête.

Malgré la gloire des joutes, Kva, après quelques classiques ferveurs s'apperçoit qu'il reste là encore un majuscule jouet et que les conseils de son esprit ne parviennent pas à effectuer la réparation. Au loin, à l'horizon, un anéantissement commence. Son esprit se divise alors. Des voix autorisées récoltent l'intérieur servile de son robuste tempéramment. Un branche de son imagination lui échape et tombe, tout en bas, dans la boue. Souffletant il entend battre son coeur, cette manufacture théorique de l'administration, pense-t-il. En son dedans, des bâtons mathématiques s'évertuent avec circonspection à amasser toute sa prétention. Mais, à ce moment précis, des oiseaux apparaissent circulant assurément d'abord puis passablement ensuite. Il se connectent enfin pour s'enfuir par un chas.

Un trou s'entrouvre. Au dedans, c'est le profond recueillement du génie de la répugnance. Des nappes de pétrole en défoncent la périphérie et en cognent besogneusement les bords. Kva, sans explication, commence de bon coeur une opération qu'il n'aurait plus tôt jamais entreprise. Il descend pour observer le gisement : seule richesse abondante aux environs. Des lumières assemblent les reliefs pour lui permettre, en toute compétence et à sa guise, d'atteintre le fond qu'il vènere déjà. Il roule tout à coup, puis se retrouve dans les bas-fonds du monde orange.

C'est un espace courbe où des pâturages envahissent constamment tous les derniers moments qu'il vient de vivre. Un désordre s'empare, telle une pluie de grêle, de sa situation. Dès lors, l'épreuve devient escarpée. L'étroitesse incommensurable crée autant de lieux et d'obstacle à sa progression. Il se croit revenir au temps désagréable des joutes. Il convient cette fois- ci de maîtriser la cohésion de sa planète afin de satisfaire peut-être sa requête ultime : trouver son havre de paix. Dans ce lieu fermé, aucune compétition n'est possible. Aucune perche ne lui permet d'atteindre des points stratégiques. Son assiduité et sa présence constante devrait annihiler les évocations ruineuse auxquelles il réfléchit. Puis, il apperçoit des combles blancs qui en se rapprochant forment des franges dont le flanc légèrement déporté embrase le pourtour. Kva se doit d'accepter cette sentence spatiale. Abominablement laid il se prend enfin pour le martyr de la cité, terroir de toutes les disjonctions.

Il progresse, inapprivoisé, et sanglote toujours à deux doigts des clichés que naguère il méprisait. Cette fois-ci, il doit tempérer son occupation. En face, beaucoup de traitres humains bougent soudain et lui déclare rapidement:

" Toi qui a pratiqué la dialectique et l'information intermédiaire, prend donc en considération le montage que nous briguons. Tu vas cette fois ci partir vers un odyssée dispendieux et étincelant. A la fin, une seule constatation sincère te tueras. En conséquence, tu devras t'efforcer de trouver des idées inusables qui te retiendront ici durablement. "

Entendant ces murmures, sentant sa popularité se coincer, il commence à chercher alors l'étincelle qui grâce à son tempérament l'a toujours attrayer jusque là dans des trajectoires plus heureuses. Cette seule pensée le prend alors au coeur : il tombe en criant dans une énorme fosse qui vient de s'ouvrir sous ses pieds.

Longtemps il tombe.

Il arrive enfin dans une municipalité non sollicitée dont l'emplacement est infaillible : gadoue semblable au monde orange, emplacement massif, aucune enveloppe illuminée... Kva atteind, dépourvu de toute sa fortune, sa solide erreur : l'extérieur.

Il est accablé, rejoint un sentier. En face des ordures exercent leur indifférence. L'expédition Kvaienne qui avait l'intention de casquer tout un paradis soi disant nécessaire échoue. La reproduction de sa bonne d'enfants inculte le détruit. Il se prosterne et une brise qui se transforme ensuite en vent lui permet, (à sa grande surprise) de s'envoler.

 

Bribes

d'histoires en histoires

Les ions d'occasion

Amertume

qui s'allume

dans l'écume

qui fume.

Solitude

de l'habitude

qui rude

s'élude.

Pensée

inopinée

sur ce dé

enivré.

Fioritures

si dures

qui mûres

perdurent.

Silence

du sens

qui danse

et pense.

Corridor

où dort

le sort

qui mord.

Concept

d'adeptes

qui accepte

les sept.

Forteresse

de tresse,

maîtresse

qui stress.

 

Animal

mâle

qui cale

du mal.

Soleil

merveille

qui veille

sans treille.

Atmosphère

qui perd

la mer

qui serre.

Fronde

ronde

qui gronde

par ondes.

Solution :

caution

d'une lotion

d'absolution.

Cataractes

pactes

de l'acte

qui jacte.

Abîme :

lime

qui frime

les cimes.

Profusion

d'allusion

des ions

d'occasion.

 

Lucette et Herbert

La petite lucette, dans son habit de fête allait au bal musette. Elle rencontra son ami Herbert qui la prenait pour son père. Elle riait, elle riait et dans la glace se regardait se mirer dans le train. Souriante, elle aime qu'il sente, amusée elle l'aimait le voir pleurer.

Mais un beau jour la petite lucette tomba du premier étage. Les deux jambes elle s'était cassé et pour la première fois elle a pleuré. Rigolard, son pote Herbert ce salopard se marra dans sa gnaule et tout son corps bondissant lui jeta un air froid. La petite lucette en eu un frisson inouï (elle ne connaissait que la chaleur du rire et pas le froid de la méchanceté). Et elle se mit à crier de douleur, hurleur de frayeur, vrombissant tout sur son passage. Mais le pauvre et salaud d'Herbert s'en foutait comme de sa troisième bière. Lucette, enragée, le mordit jusqu'au sang. Le pauvre Herbert ne coagulait pas : il en creva (raide mort). Lucette, satisfaite, retourna dans sa chaumière après le bal musette.

Mais l'histoire ne s'arrête pas là!

Très fâché d'être mort, Herbert ressuscita et dans un élan de haine, il détruisit son cercueil et sa tombe, et tel un zombie retourna au bal musette. Mais, et c'est bien fait pour lui, le petite lucette était depuis longtemps partie. il prie donc le parti de conter fleurette à sa soeur lucie. Mais lucie était toute triste alors que lucette, elle était toute gaite. Dans cet esprit de fête, encore plus désabusé par cette tarte de lucie, Herbert cette fois-ci bien vivant, décida de retourner dans sa tombe. Mais détruite il y fut mal abri et attrapa un rhume carabiné qui lui coupa net le nez.

Et lucette, elle avait recommencer à faire la fête au joli petit bal musette.

 

Les quatre saisons

Mais, moi de mai, petit et fort,

frais et toujours gai dans l'effort,

tu me chantes ton muguet

et moi j'attend l'été.

Pauvre printemps si malheureux, de n'être ni neige ni soleil, ni mélancolie, ni joie de vivre, tu es à la naissance de tous ces heureux , Mais ton travail n'est jamais ivre, on ne le voit pas mais tu fais des merveilles, tous les ans, de toutes les saisons tu es genèse Du microscopique, tu passes au nouveau-né tu es le ventre mais pas l'enfant tu es foetus mais sans aucune braise tu es inachevé car tu es cependant. Tu es vierge et sans amour. Je te plains, mais on ne pleure pas une naissance , on pleure la mort et on préfère l'enfant qui parle à celui qui piaille. Pauvre saison : tu ne vis pas mais tu n'es pas morte , tu balbuties.

Eté si chaud, si lourd si prétentieux en dictateur tu règne sur nous. Tu nous donne à manger car tu en as trop et nous pas assez, tu achète le soleil et les vacances, tu vend ta canicule et tes fruits gâchés. Tu donne soif mais tu n'as pas d'eau. Saison égoïste, masochiste on t'aime mais te fuis : combien de fois préfère-t-on l'ombre au soleil brûlant durant ta vie. Combien de vieux as-tu-tué par ta violence. Tu règnes en roi des animaux sur cette jungle défrichée et sans excès. Tu cognes et tue de ton glaive accolant.

Automne monotone et pitoyable. Méprisable impuissant qui meurt, sans résistance. Tu es la tristesse et tu nous fait pleurer. Tu préfères être martyr que mort. On te voit impudiquement te désagréger et tu perd ta vie lentement, tu te refroidis et laisse tomber. Ramassis de feuille en putréfaction, tu es inondé de ton sang toute la terre. Elle ne peut plus respirer, elle est en mourante et tu la laisse crever exacerbant ton agonie. On t'aime pour pleurer , crier et se lamenter mais on te hais dès qu'il s'agit de parler, de rire ou de jouer. Feuilles mortes, arbres dénudés tu fais de ton malheur un attentat à la pudeur sado-mazo.

Hiver tueur, froid pauvre et croulant, tu es mort et notre chagrin se glace en ta présence. On te fuit pour le feu, tu désoles tout sur ton passage. A la couleur tu répond noir et blanc. A la joie tu fais Noël mais derRière : jour sans chaleur, nuit indormable. On meurt de faim, de froid sous ton beau et traître manteau blanc. Nocturne saison qui fait force de se cacher dès que la cigale éternue. On t'aime pour ta neige mais on se cache pour te toucher. On te glisse dessus et tes nuits sont plus laides que le mot toujours. Exacerbé dans ta haine, tu te fait tyran dans un monde sourd et voyant dans un monde aveugle.

 

Gérard et Salazar

Dans une café près de la gare "le café de la gare", un homme, un brave nommé Gérard, s'envoie tout seul trois calvas bien peinard. Un gros arrive du nom de Salazar : il préfère la bière mais la rousse irlandaise et pas la kro française. Salazar se met à parler, il raconte sa vie, ces petits exploits de rien du tout et prend à parti tous les habitués du petit café. Gérard, ce brave, en a rien à cirer, il préfère regarder les poubelles passer. Après sa bière, le Salazar est saoul comme un potiron et s'approche de notre homme ce brave bonhomme. Gérard n'entend plus rien; son spectacle a commencé. Mais Salazar entame son monologue : il est tour à tour jeune, vieil expérimenté, bourré, ethnologue, patron du Sun et c'est Tera dit-il. Gérard totalement par le joyeux balai absorbé, n'entend rien. Alors Salazar lui tape sur le dos pour voir sa tête de bâtard. Gérard ne sent rien , le menuet a débuté. Salazar, ce vantard frappe encore une fois. Mais encore rien, la valse hongroise bat son plein. Enfin, Salazar le salopard lui file une putain de claque. Et là Gérard n'en revenant pas, se retourne en lui donnant un grand coup de latte le retournant à ses savates et Salazar la tête toute plate ne fait plus beau dans le bistrot. Tout le monde applaudit. Rideau !

 

Papi et Hannibal

Dans la jolie campagne, un petit garçon Hannibal regarde passer les cigognes qui reviennent sans vergogne de leur voyage hivernal. La tête en l'air, collé sur herbe par la curiosité, il voit médusé ces grands oiseaux rentrer. Certaines vielles, d'autres toutes jeunes mais peu importantes. Pour ces grands volatiles, majestueux ou attristants qu'ils soient, leur aventure est à l'image de leur aventure. Hannibal regardait cela quand son grand-père papi, le gros à la barbe blanche l'appela pour venir manger. Hannibal n'arrivait plus à se décrocher de son lopin de terre, il regardait son grand-père, lui montrait ses pieds impossibles, papi ne comprenait pas et Hannibal non plus. Un quart d'heure il restèrent planter là. Les cigognes étaient déjà reparties. Le grand père approcha et à Hannibal mit une torgnole. Mais ces pieds restèrent figés même quand il fut tombé. Papi têtu laboura pour l'emmener mais l'enfant prétexta d'être collé. "M'en fout" dit papi, tu bouffera pas. Hannibal expliqua qu'il ne faisait pas le mariole et qu'il trouvait fort injuste la torgnole.

Son grand-père s'éloignait déjà.

Et Hannibal durant trois ans durant resta collé, mangeant l'herbe, les insectes et l'eau de pluie. Le grand-père lui était depuis longtemps mort mais toute la population et les étoiles s'en moquaient complètement d'Hannibal. Les cigognes étaient revenues 6 fois déjà quand Hannibal mourut.

Pourquoi est-il mort , on ne le saura jamais.

 

André et François

Marchant sur la route, André chantait sa petite mélodie. Il rencontre son ami François dit le putois. Alors, il arrête de chanter se met à chantonner puis finit par siffloter avant de l'écouter. François revient des champs où il est allé se faire dorer. André, lui a cueilli des myrtilles pour ces filles : ça se voit, il en a plein les doigts. François lui pose alors une question qu'il n'aurait jamais du poser. il lui demande où sont ses filles.

André, fin gourmet mais très logique et très rigoureux dans les pensées lui demanda s'il voulait une réponse précise ou globale, car pour lui le dialogue doit être égal de part et d'autre à l'approximation linguistique près.

Et là François lui répondit (mais finalement le choix n'aurait rien changé...)...

"Ah", c'était autre chose car il faut se poser avant tout la question du lieu et du temps en un seul instant. "Es-tu-là?", ou était-il autre part? Etait-il entier ou en partie, avait-il un centre ou non. C'était un homme pas un point tout petit, il était global mais pas dans le sens inégal. François acquiesça mais déjà s'endormait et se sentait dérivé vers d'autres lieux. André ,lui, se désagrégeait. A chaque mot il perdait un lambeau de muscle ou un os même. François dis je m'en fous : il creva. André, de peur de mourir préféra finir son raisonnement et c'est de fatigue qu'il succomba.

 

L'Exil

Le voyage intérieur

La terre promise

Au loin les montagnes noires

Allument un feu safranique

Qui se reflète dans les lacs obscurs

De la froide vallée de Lochnagar.

Je me lève et marche vers

Cette terre lointaine, terre promise

Par le temps qui toujours en

Mouvement me fait tournoyer

Au cours des années.

Les clôtures des bêtes

La monotonie du bétail et du paysage

La froideur et le vent glacial du pays

Me font reculer peu à peu.

Longtemps, la neige tombe

Et les braises s'éteignent aussi

Vite que le soleil dans cette grotte barbare

Demain j'arriverais au village,

Mais la marche est dure et mes mains sont glacées

Mes pieds chauffent de douleur

La terre promise s'éloigne de moi.

Au village, les gens enfermés

Dans leur brasiers ne se doutent pas de moi

Et l'espace d'une année, leur vie

S'accélère et moi reposé, je continue ma route

Les saisons se succèdent et les gens sont froids

Le soleil apparaît pour disparaître.

La lumière éclatante remplit mes entrailles

D'espoir, la vile s'approche , je ralentit

Dans la ville froide

Les cocons ne s'éclosent jamais

Et le sang coule dans les rues

Et les poubelles s'envolent dans les cieux

Pauvreté, manque de liberté, argent

Ces propos différents d'un ton monocorde

M'inspire le désarroi.

Qu'a donné la vie à cet homme assis

Si ce n'est le droit d'exister

La vie le fatigue et ses pieds sont morts.

Je n'insiste pas et pars...

Dans la ville, les rues jaunit par le sel,

Les maisons imprimées par les signes,

Les gens terrassés par leur travail

Ne regardent que la terre et attendent

Un je ne sais quoi qui les récompensera.

Dans les usines, les hommes en bleus

Ne savent plus qui ils sont,

Ils serrent, cassent, fusionnent et

Le soir vont se péter au pub du coin.

La platitude et les vallons du terrain,

Les puzzles de céréales et la rapidité du train

Au loin je distingue la même chose

Et demain j'arriverais au port.

Une année plus tard, le port est enfin là

Et les docks toujours froids

Au sud comme au nord

Grouillants d'objets froids rudes été noirs

Me conduisent au cargo vers la terre...

Dans le bateau les marchandises

Sont reines, le chef sous-fifre et les

Ouvriers sous-fifre à la place du sous-fifre

S'imbibent de gnôle

Et la vie coule comme le pétrole dans les machines.

Le soir les dîners mouvementés

Me permettent de parler aux autres.

Peter est marin, Paul est marin

Frieder est marin... Ils le sont tous

Et ne sont que ça.

De nouveaux docks

De nouveaux objets incongrus, la chaleur

Et la pression électrique céleste

M'amène dans cet hôtel crasseux,

Bientôt ce sera la terre promise...

Demain je continuerais vers cette terre...

Au loin les montagnes noires enflammées

Par le brasier du soleil couchant,

L'air frais et humide de ces grandes étendues,

Me rappelle les loin souvenirs vikings.

Si un jour, j'arrive à cette terre promise

Par la terre, le montagnes et les mers,

Au soleil froid et au sol chaud,

La verdure plate et ruisselante

Engloutissent mas pas lourds sur la terre.

Imbibé d'alcool je revois ce ciel qui

Au loin j'espère la terre promise.

Marchant depuis des heures, la civilisation

Et l'odeur safranique des villes s'éloignent

Regardant l'horizon s'éloigner

La mort n'est plus qu'un avenir.

Maintenant loin des ivresses quotidiennes

Des bassesses humanoïdes et des limites humides

Je m'intériorise loin des espoirs vitaux.

La vie n'est pas forcément à côté de moi.

Mais la passion du calme m'aspire.

Et les écrans noirs sont vite oubliés.

Imbibé d'alcool je revois ce ciel qui

Au loin j'espère la terre promise.

Les chevaliers de paille gardent la nourriture

Calmement et le ciel comme un couvercle

Laisse bouillir la naissance des fleurs.

Dans les marécages, les serpents et les pucerons

Piquent et tuent leurs proies quotidiennes.

Les dames pelées, les arbres perdus vont à jamais

Oublier les proies des rapaces féroces.

Assis sur le bord d'une fenêtre,

J'écrit des mots sans sens.

Il fait nuit et les éclairs m'illuminent,

Le silence bruyant de l'averse

M'illumine, je recherche dans

Mon âme la terre promise...

Au loin, l'orage fait rage et

Déjà la pluie s'arrête...

Où sont passés les moments lancinants

Et les langoureux vertiges

Des villes citadinisées, le calme

Revient et le seul bruit de la bougie

Qui crépite me permet de rechercher ma paix intérieure.

Dehors les bruits inconnus continuent à briser le silence

Et les grillons imperturbables sifflent de

Gauche à droite, de droite à gauche.

Les montagnes s'illuminent et

Les bruits assourdissants et sourds

Se rapprochent.

Une pause, et plus que le son de la plume sur le papier.

Pas loin une goutte tombe du toit...

Demain ce sera le jour et la quête de cette terre recommencera.

Au fond de moi je sens le temps

Qui rechargé de sa puissance

Puise sa force dans mon angoisse.

Les croisades sont loin mais la vie

Elle ne me fera pas défaut.

J'aimerai m'assoupir mais elle

Me conduit vers mon fort intérieur

Qui me guide vers

L'admiration de l'âme soeur

Qui au loin gronde...

La nuit sans lune guide mes yeux

Par le son, la senteur

Des bruits de la nuit est forte

Et la pluie apaise faisant sentir

Une odeur de fraîcheur.

Je vais aller chercher une bouteille

De vin pour apaiser ma soif...

Oh dieu, ce muscat est excellent ,

Le doux son de son bouchon a on

Dirait appelé la pluie qui revient à la charge...

Je m'absente et me confie à la nature.

Y-a-t-il quelque chose de plus que

La vie n'apprend pas...

La mort existe-t-elle, illusion

Ou allusion, peu importe la question.

Je reprend la route, sifflote un coup

Et la pluie s'arrête comme pour faire

Place aux notes de musiques indolemment posées.

L'orage grandit et bientôt il

Tourne autour de moi.

La pluie tourne et sur le parasol

S'affale comme sur un parapluie

Ironie du sort.

Les orages peuvent-ils transporter

Les hommes par delà les frontières,

N'est ce pas là le seul lien qui

Nous unissent , la terre promise

est elle si loin que je le pense..

Monde sans fin, j'aimerais

Te connaître et passer une éternité

A coté de toi mais

Le sommeil est là et la vie

Pratique m'impose la regénerence d'une famille que j'aime

Par dessus tout.

Je t'aime...

Bientôt je reprend le bateau,

Les vagues déferlantes balancent l'écume,

Et les creux et les hauts me font virevolter

Le bleu saphir sur le bateau blanc

Révèle un esprit divin, couleur d'un odyssée.

Que ferais-je là bas ...

La terre promise n'est-elle-pas déjà là.

Les alizés gonflent les voiles et

A tous les roulis ferme renverse

Le ciel azuré grisaillé.

Le vent fouette la ferraille des mats,

Construction fluide mais que la mer n'effraie pas.

La mer ne pardonne pas à ceux

Qui l'affrontent. La terre promise au loin...

Les îles, les criques calcaire blanc

Contraste la noirceur cyclonique.

De cette mer noir et fière que

Les marins sans espoir affrontent sans merci.

La nuit dans les cabines,

L'immense étendue en dehors

N'apaise pas la solitude étroites

Des puanteurs ammoniaquées des fonds de cales.

Et déjà au loin elle apparaît.

Jaune saharien divin d'un

Espace de paix qui m'apaise déjà par sa présence.

Un climat étouffant mais

Un silence renversant.

Le culte m'envahit et

Le respect des sacrifices ne m'effraie pas.

La terre promise est là

Dans ma tête et je n'en repartirais pas...

 

Réfléchir

Conscience et connaissance

L'inceste

la pomme pourrie sur le canapé,

les jambes écartées sur le tapis,

la télé allumée dans la nuit,

et la statue en marbre drapée.

Coupée la pomme en deux,

violer la femme pour deux,

détruire la télé allumeuse,

Réduire la statue fumeuse.

Engendrer des monstres,

pour ce mondes de cons,

pénétrer l'éther pour de bon,

mourir pour le son.

Éther

Dans tes fonds glauques éperdus,

tu t'enfuis devant cette atmosphère,

tu échappe à la réalité vécue,

tu es de loin déchue par cette congère.

Quand viennent les saisons tu me regardes,

tu te défiles et prend garde,

Crainte et peur amplifiées,

tu peut pourtant te fier.

Les cigognes entravées par les désirs

elles s'échappent vers leurs nouvelles terre,

mais tu n'en as qu'une et elle te tue,

elle est gluante et pour toi trop fière

Dans des encombres tu t'évanouis

il te faut cette luxure éther,

tu dois prendre, tu t'épanouis,

dans cette notion : ton calvaire.

Copulation

Corps amer d'après l'orgasme,

dans ces chambres humides et closes,

Enchevêtrés dans les miasmes

du sexe glorieux qui n'ose.

Pointé vers le haut du ciel,

enfermé dans les eaux tropicales,

l'affront est fascinant texture de miel,

les sensations houleuses immédicales.

Prémices obscurs sans origine,

honte et timidité bestiales,

que l'on brise du mental,

que l'on préfère utérine.

Préparer le futur génial,

accomplir l'axe génital,

multiplier égoïstement,

les hommes maladivement.

Gaia

Petite fée, orgie des mondes,

créatrice impuissante blonde,

vociférant tes actes morbides,

suppliant tous les êtres livides.

Essence de l'être,

Ton père tu l'as vu naître,

il était seul et tu l'as fécondé,

entamant tes rites, tes actes sacrés.

Victorieuse mort des sphères profondes,

ensevelissant tous les enfants immondes,

dans des fosses, abysses de l'obscur,

virevoltantes et labyrinthes courbures.

Le miroir

Le miroir platiné reflète argenté,

une image sombre et sulfureuse

notre âme si glauque dans l'ombre.

On guette autour du cadre hanté

notre grave destiné si malheureuse

perdue dans l'avenir qui vrombe.

Dans la buée les gouttes réfractent la lumière,

les rayons cassés , courbés et difformes

perdent la rationalité qui les rendaient si fiers,

le simple élément et le plomb combinés cassent leurs normes.

Verticalité résolue et poussiéreuse pièce,

sur le parquet abîmé et plein de graisse,

le corps nu gagne en mystère mythologique

mais à déjà et pour longtemps perdu son esthétique.

Dorure et plomb antique, verrerie recomposée

naître et renaître avant de le quitter.

L'escalier

En spirale infinie, l'escalier descend

vers l'abîme profonde écorchure béante

dans le profond délire qui gante

l'ensemble des hommes de notre sang.

Dans le noir sans lumière,

le calcaire blanc des marches,

est net et géométrique comme l'arche,

invisible et omniprésent don de notre ère.

Dans le profond vide du silence,

sans sens et sans geste de danse,

le bruit des pas s'intégralisent

et prend l'odeur et le sens de l'église.

Pays magnifique ou descente infernale,

licence cosmique ou ticket infernal,

les croyances absolues et reconnues

incorporent dans leurs fonds notre nul.

 

Acrylique

Souvenirs nocturnes

Tannerie

L'odeur est profonde, forte et ennivrante. Ca sent l'alcool partout, le sel et les vaches. Au loin un mur vert sur une rivière, des flacons partout sur les téagères et une lumière obscure, noire, profonde et glauque. Une toile d'arraignée sur le coin prises par un liquide visqueux vert pétard. Des chenilles un peu partout sur le sol et dans le fond des bruits de rats qui courent sous le plancher pourri.

Dehors l'orage gronde et on entend les calèches qui s'ensevelissent dans la boue. La porte craque et la poignée claque. Une lunmière grisonnante , angle aigu, éclaire l'atelier du tanneur. De son marteau il joue avec les mots et les syllabes. Il dresse une carte sur des tissus rouges sang, pourris et puant. Un crâne traverse la pièce, une corde glisse : un cadre s'interpose. Tou bouge, tournoie dans une spirale blanche et cotoneuse. Des vipères à l'assaut des gens qui dansent dans le noir, lumière stroboscopique. Basse qui sonne et vodka polonaise importée sur le comptoir. Une lueur dans la mouvance chaude et humide. Demain et hier toujours les mêmes odeurs, les mêmes angoisses, les mêmes plaisirs : glauques.

Foires : tentures sur les rebords, peintures le long des faiblesses, mains entrelaçées sur une table et cathodes éclairées dans une noire pénombre. Obscures vitesses des éclairs dans la nuit éternelle, fin des miasmes, supports mortels : toiles blanches et marrons.

Les animaux dans les champs sur une colline, apeurés ils fuient vers le bas et s'agglutinent sur les barbelés : foudre sur un arbre, feu en sueur : fin.

 

Atavisme

une hérédité de + ou de -

Ensoleillement

L'ensoleillement du sang est un malice repoussant,

Et les affolements amusés mais atroces forment le commencement

Du firmament éblouissant contenu dans le contrevent.

Sa fonction maintient sa concurrence d'éblouissement.

Les jargons caprices éclatent en corruption

pour une attribution d'assistance sans choix : émanation.

L'aisance des combinaisons combattent sans adjonctions

Les laiderons existants sans vasistas de procuration.

Faisant semblant, des mandats de sang sans défiance

Groupent vastement et sans méfiance.

Malséant, le roi déplaisant joue l'extravagance

Et déplaisant les chats semblent sans existence.

L'élocution de l'illusion est une solution à l'éblouissement

mais sa destination est une péroraison aux élocutions d'assortiments.

Conclusion : excavation sans exhalaison est l'ensoleillement

Pour l'ultime déclaration d'annexion du bon sang.

 

L'Atlantide

Ce monde meilleur

Sphères galactiques

Jérome

A des milliards d'années lumières,

existent des infinis joyeux,

Sur le fil de l'horizon bleu,

Survit une poussière de terre.

Mais trop au fond,

Un voyage est trop long.

Quand irons nous,

Dans ces sphères galactiques.

Monde illogique,

Terre d'accueil trop lointaine.

Il y a des millions d'années,

La mer des mondes débordait,

Et dans une infime goutte,

Un passage apparaissait.

Mais trop étroit,

Jamais on y pénétrera.

Quand passerons-nous,

Dans ces sphères temporelles.

Monde infidèle,

Terre d'accueil oubliée.

Tout de suite et sans un rêve,

Je m'endors et passe la porte,

Je suis le long fil rouge,

qui mène à la liberté.

Mais éphémère,

Je redeviens poussière.

Quand serons nous,

Dans ces sphères inconscientes,

Monde carré,

Terre d'accueil si renfermée.

Le pollen peut bien voler

quand le sol est froid,

et que l'eau est gelée,

Le présent est toujours là,

Si passé et si fané.

Quand vivrons-nous,

Ces sphères spirituelles,

Monde cruel,

Terre d'accueil infidèle.

L'Atlantide

Dans les profondes abysses

des bleus complets et obscurs

Derrière les gigantesques murs

parmi les algues, je glisse

Une lueur tout à coup point

Jaune et trouble, sans bruit,

Je nage et suis déjà loin,

Des âpres monstres de la nuit.

Des êtres viennent me chercher,

la tête en feu et les yeux bleus,

De leurs mains fortes et nouées

ils m'observent et m'arrachent les yeux.

Dans leur citadelle de lumière,

Mes hôtes volent et flottent dans l'air.

leurs monuments sont les fleurs

et l'or est leur couleur.

Ebloui sans yeux dans l'obscurité,

Je ne crois plus à l'humanité.

Ils me parlent sans paroles,

Mais leurs voies est poésie,

Et avec eux dans l'air je vole,

Parmi le temps et ma vie.

Jamais plus je ne repartirai,

L'Atlantide m'a capturé.

 

Drogues

Ver, poussière et boue.

Plus qu’une larve

Plus qu’une larve,

à mourir dans le soupir,

sans volonté inconditionnelle,

pourrir la terre de son miasme puant.

Fini la cervelle heureuse,

qui naguère dans le fruit de l’âme,

apportait un peu de main pieuse,

fini les moments ...

Sans cris, sans pleurs, dans l’indifférence,

je te laisse crever malgré toi,

dans le plus profond des abîmes,

tu n ’es plus qu’un mime.

Qu’importe les solutions absolues,

l’incohérence d’un monde de fou.

Si tu ne crois pas, ne te fies pas,

sois toi et meurs.

Les mers sont grandes,

les espaces infinis,

la terre sans longueur,

mais toi tu tiens dans un ver.

Sépulture mortellement mortelifiée,

par les hommes sans pitié,

tu t’es laissé berné,

Crève maintenant : c’est ton tour.

Fin de mort

Peut - être demain tu verras un loin sort s’accomplir,

Mais seras-tu là pour le ciel bleu asphalté de la mort apocalyptique,

ambiguë conscience sans heures qui demeurent,

sans fins résolues, sans équations données.

Tu vois, je te vois dans un monde fini,

dans une bulle bleue de sens : heureuse pour un temps mais finie dès aujourd’hui,

par un fait qui s’enfuit dans le morphisme profond de la vie et de la mort.

Tu n’as plus rien à dire, plus rien à faire : l’exalte te succombe...

 

Scotland Days

Terres noires et humides.

 

Sens-à-sions

Regarde

Regarde

Regarde

Regarde l'oeil du cyclone. Sa tempête est la tienne, sa joie la sienne. Il parcourt une semaine durant le globe, nous englobe. Revit le déluge. A nouveau recommencer l'espèce, pourrir la vie entière et suivre la vie dans son cycle cosmique. Je nais, je revis, je survis comme le sort du serpent qui glisse sans cesse dans l'est de la forêt morte. Les poissons s'empoisonnent et dérivent dans la mer comme l'océan dans les terres.

Ecoute

Ecoute

Ecoute

Ecoute les sirènes chanter dans les profondeurs abyssales des espaces aqueux engloutis. Entend le chant des cités d'Atlantide qui suivent le fil de l'eau. Glousse des dents, mord la cerise, la myrtille. L'oiseau chante, les vipères sifflent dans l'aurore.

Sens

Sens

Sens

Sens le parfum de rose matinale qui survient le matin dans l'odeur estivale. Goulue, amère, salée, sucrée les senteurs du soir qui souffrent de voir un jour le chêne qui les abritent s'écrouler.

Affamie

Tanis, cité perdue des arbres agonisants

arche d'amertume qui crépite le silence

Râ, soleil lumineux de noirceur qui danse

Dérivation temporelle, soupir anesthésiant.

Nous revoyons l'acide ignorance

de nos ancêtres barbares surnaturels.

Admirent-ils les offusques errances

de nos esprits basiques du ciel.

Lune rousse, verte, blanche et bleue

Sombre et triste miroir qui me regarde, froid ,

Piment rouge et noir, gris, glacial d'émoi,

Dans la froidure de mon esprit se termine un chemin.

Vodka criblée de vide, chaleur sans orage, sans main.

Récession sérielle de la livraison annuelle,

Perte naturelle des sensations corporelles,

les lumières orangeatres de chacun des vivants,

les atolls sans fin des rivières de sang.

Bêtes inconnues et démons d'aujourd'hui

Vivifiants des paroles incongrues,

des voies fermées déjà perdues.

Suivant le temps, l'espace et les sentiments

la lune rousse, vide, blanche, bleu qui meut

Quand la mort, dans l'ombre, sévit proche d'ici

tous entendent l'impasse vers le paradis.

 

Un été en Provence

Soleiltudes..

Idiomes

Boucherie - Charcuterie

Dans ta maison bordée de pierre

Tu m'abreuves de sang et de chair

Malgré tous tes animaux choisis

Y en a-t-il encore en vie.

Ta vitrine de verre

devant la fontaine claire

reflète les arbres dépecés

par le vent et par ce dur été.

Petit j'escaladais maladroitement

les rochers de ta devanture

mais je vieillis bien heureusement

et j'ai découvert d'autres aventures.

La dame à la fontaine

Sur ton parterre de fleur

tu te mire dans l'eau claire

on se demande tes malheurs

on ne sait que faire.

Rouges, jaunes et vertes

ton tapis chatoyant reflète

ton visage remaquillé

dans l'eau apeurée.

Petit banc

Trois planches horizontales

deux verticales

tu me soutiens dans mon attente

et quoique je mentes

c'est sur toi mon repos

que mon corps endolori

calme et apaise ma vie,

là où je jette mes mots.

Qui as-tu déjà recueilli,

sur toi petit banc vert,

où je pose mes vers.

L'Auberge du cheval blanc

Assoiffé, affamé tu accueille,

dans tes plats grillés et molletonnés,

tes vins, tes poissons, ton seuil

crie à tout voyageur ton hospitalité.

Carrefour dangereux,

bordée de lauriers et géranium,

tu fais ici et là ton maximum,

et tu respires les bons et malheureux.

Ta devanture sobre et blanche,

tes rideaux dentelles

c'est vers nous que tu te penches.

Tes hôtes et les autres t'admire ma belle.

Le platane

Entouré de ta bordure de pierre,

dans le virage tu fais le fier,

tu es le plus grand de tous,

car c'est le soleil qui te pousse.

Jaunit, verdit, ternit

par le temps et les éléments

ton écorce te mens,

car ton orgueil n'est pas ton vernis.

Cloisonné, affublé, médusé,

tu recueilles crottes et boissons,

ton bonheur n'est pas ton honneur.

Mais tu as bien raison,

car sans ça tu crèverai dans le malheur.

Le buraliste tabagiste

Sous ta belle treille foncée,

ta devanture métallisée,

ton enseigne bleue et jaune,

tu ne fais pas l'aumône.

C'est ici que le car s'arrête,

et de ta place tu n'en fait pas fête,

demeure identique à toi même,

car ton typisme ne restera jamais blême.

Route asphaltée

Tu gis là devant,

on te roule dessus,

sous le soleil blanc,

tu fond sans aucun but.

Personne ne te regarde derrière,

tu es humble et tu crève,

tes retouches ont oubliées ta mère,

dans les hivers tu pique ta sève.

Roulée, écrasée, brûlée,

ton audace est ta lâcheté,

car sans bouger, sans pleurer,

la sueur est ta destinée.

Les deux bacs à fleur

Vous bordez la fontaine,

vous aspirez son eau,

vous espérez sa haine,

qui vous donnera son sot,.

Vous contemplez la route,

mais de elle sans aucun doute,

vous n'en tirer que le souffre,

et c'est la fontaine qui vous bouffe.

Lien idiomatique

Le platane au bord de la route

fait place au tabagiste buraliste,

le petit banc devant sans aucun doute

regarde la boucherie charcuterie.

L'Auberge à côté

voit la dame à la fontaine

et sa mire surplombée

observe les protagonistes de ma peine.

La Bastide des Jourdans

Vu du petit banc

Où on attend le car

De moins le quart.

 

Excursions temporelles

Du passé au plus que présent

L'holocauste

bien que le soleil ne brille plus

bien que les lunes aient disparues

bien que les volcans soient éteint

bien que ce soit la fin.

malgré les âmes améthystes

malgré les femmes amnésiques

malgré les noms sur les listes

malgré la mort cynique

Dans un wagon de mort allant vers le néant

les esclaves s'en vont agonisants.

Rythmes

Algorithme lourd de logiques

orages puissants aphasiques

Quilles de rhétorique,

poésies iconiques.

Opéras lyriques et laconiques

pièces aphoniques

Surpeuplement des dieux

qui regardez dans les cieux.

Respire des yeux, joue l'innocence

et dans le nez voit au loin le sens.

Qui retrouvera demain le chemin perdu des incongrus ensembles

qui de leur lassos perdus dans la grotte recouvrent mes membres

Mortelle montagne, mortels sommets des sphères infidèles

Coupable estafilade, preuve latente des terres d'attelles.

Devenir vieux...

Genèse

Je suis seul devant ma bouteille, écrit des mots sans sens , perdu dans le profond de mon esprit, je réfléchis. Tenir la plume, retrouver les âmes immortelles de ces amis perdus, les coeur des êtres chers morts. Je regagne mon fort et génère au fond de moi même une apothéose qui de loin, de près me rend l'esprit difficile. La cigarette brûle ma gorge, l'alcool adoucit mon gosier. Jeter les pierres des moeurs qui regagne le sens des fouilles d'antan.

Archéologie des temps passés perdus dans les pierres obscures des rites vaudous. Je revoie les Vikings débarquant sur les plages normandes, et j'imagine le froid polaire de la banquise du précambrien, les volcans rouges sang crachant du haut de leur gouffres dantesques les pierres de feu dans la forêt tropicales bercées par ces orages diluviens. Les dinosaures, calmes bêtes, broutant en apnée dans les marécages embrouillardés des tropiques humides. Plus loin, la naissance de notre terre d'asile, l'acier en fusion, lacs d'or, vapeur d'uranium, eaux glacées et le soleil léchant de ses grandes flammes les pôles de notre planète. Revivre ces instants d'éternité, ces instants de chaleur, de germe de civilisation. Revoir, l'étreinte de la matière et des cieux enragés. Loin du bleu étoilé des plaines mongoles, loin du calme des campagnes, loin des alcools ténébreux oublis des regards humains. S'appauvrir de sentiments, respirer comme une bête apeurée par la venue de la pluie. Se taire pour oublier, ne plus parler par incapacité, chanter des beuglements. Etre en Ruth une fois l'an et ne voir la femme plus que comme un enfant sans égoïsme, penser à sa peau à vivre et non à revivre.

Je regarde la bibliothèque, ces livres que je n'ai pas lu, juste parcouru. Pourquoi ce passé si prestigieux pour un futur si crapuleux. Géants hommes de pensées mais dérision du sort, destins infidèles demain qui seront-ils que penseront-ils. Lacs amers, profondeurs et pression invivables, petits cerveaux qui survivaient, grands cerveaux qui s'inhibent, s'aseptisent. Voir hier, vivre demain, et mourir avant-hier.

Extinction

Finir la mort dans le souvenir alors que la peur m'envahit peu à peu.

Qu'importe la mort tant que l'esprit survit de plein fouet.

 

Flammes

l'enfant dans le bâtiment

Josseline

Tombé d'en bas vers le haut, Josseline regarde le plancher, s'asseoit, boit, voit la petite souris qui la fait culbuter. Elle ferme les yeux, ped sa jambe. Cul de jatte mais avec encore une jambe elle se grandit, sa jambe repousse. Elle est heureuse, sourit et remonte vers le plafond. Elle se couche à côté de la lampe souffle dessus et s'endort.

Pendu par les pieds, perdu par la main, elle crie , se frotte les yeux et s'apperçoit qu'elle vient de perdre sa main. Trois cierges allumés dans l'église restent. Un petit enfant en courant dans les couloirs froids, éteind la petite flamme de la deuxième bougie. Une planète meurt ; la deuxième, la petite.

Tout debout, Josseline se réveille : elle est morte.

Froidure

Le froid se lève, laisse la place au soleil, il est midi, dedans et dehors, à la fois , vermeil. La gelée a critalisé les fougères. La neige a recouvert d'un linceuil la terre.

Enfin, à la fin, derrière la grande montagne

la boule de feu s'est cachée de notre campagne.

Par les forêts ennuitées, la rivière qui coule,

rebondit sur les cailloux, gris et saouls.

Terminé par un éclaboussement transparent,

en bas de la roche, les cliquettis sondent le temps.

Vert et roux, rouge et ocre les feuilles qui jonchent

le sol enfermé ne respire plus, et donc songe.

petite fleur gelée

petit soleil froid

petit caillou glaçé

rivière sans émoi

Hiver rude

Dur hiver.

Vision

Les bâtiments de l'homme à deux jambes

se dressent en arbres sans feuilles

De loin gris et austères, de près la couleur flambe

en des flammes noires et blanches : deuil

Quand je regarde par dessus , de dessous

je vois au loin, les temples austères

ils se démarquent du temps qui absous

en brandissant des armes âmées trop sévères.

Logique implacable et vertige de marque,

la tête me tourne, je glisse au fond

sans possible, sans histoires de lions,

de gazelles ou d'hommes à arcs.

Je disparais dans la masse

je me morfond dans l'estrasse ______

Moi

Je ne sais plus qui tu es

où je suis, ce que je deviens

Hier, j'ai dormi et tu es mort

Pourtant j'ai bien dormi et tu es mort

Pourtant j'ai ronflé et tu es mort

Pourtant je me suis réveillé : tu étais mort.

Je regarde le sol,

il bien froid sans toi

je regarde le feu il est brûlant,

j'y met la main, je ne sens plus rien.

On étati deux, nous voilà qu'un.

Cette nuit j'ai perdu mon ombre

Cette nuit on est partis.......

 

Les loups

Feindre et déployer

Pourvoir

Dans une atmosphère humide et lourde, un loup égaré s'en va au loin dans le soleil au zénith. Il a perdu ses enfants. Ses yeux d'or regarde au loin un banquet sanguinaire que ses congénères ont préparé. De lieux en lieux, de mers en mers, d'océans en océans : ils s'échappent. Demeurés trop longtemps dans une heure non propice, ils regagnent lentement les forêts perdues des montagnes du froid. Sans heurts, sans musiques, sans silence. De gestes fragiles en mâchoires brusques.

Le loup, animal obscur parmi les hommes entame sa chasse à l'homme. D'abîmes en gouffres, de pics en averses : son poil mouillé moisit à la lueur de la lune nue. Feu de forêts, nuit solitaire et élévations lentes : parmi les orages glacials des taïgas inconnues. Dans le désert froid et sans bruits de l'âme, le loup pourvoit en lui son abnégation : la survie.

On survit à tout sauf à la mort.

Moratoires et sens perdus, politique de profit, faim de pouvoir, religions obsolètes, groins en furie : ils se voient dans le miroir de la parodie et survivent alors que survient le loup, cette fois-ci vraiment affamé. Objets mortels, fins dernières : lourdes et pesantes ellipses devant le paradis voilé.

Tout à coup, d'un coup de griffe, il surgit de derrière les buissons, happe de bras de Mowgli, le saigne jusqu'aux poumons, l'étouffe. Un filet bleu sort du coeur du petit d'homme, un liquide blanc de sa bouche. Le loup, frappant le frêle corps de l'enfant de part et d'autres de lui, sent venir en lui ce sentiment de force et de rage, une pulsion différent de l'instinct : une pulsion humaine...

Le loup s'humanisant fait recours à son acolyte marin depuis toujours : le requin blanc. Ils se tapissent tous les deux dans le coin d'une grande métropole et attende l'homme qui ,naïf, domine l'animal : il ne le craint plus , l'approche et le tue. Mais le temps est révolu, tournoie dans la poussière et s'envole en une gerbe infinie, sans accident ...

Coïncidence

Vert, jaune et rouge en croissance à droite. D'une montagne indigeste et d'un ciel vitreux surgissent dans le mouvement des femmes dissimulées dans une forêt de nuages sur un mur blanc. Nuages en sang, s'épaississant dans leur chute en bribes de cotons papier. Une vague émerge. Bleu saphir, bleu océan, bleu hoggar : dans un cercle tumultueux et crémeux contourne avec force et précision une Chine imperturbable : forêt tropicale, humide et moissonneuse. Tout en haut toujours ce ciel rouge qui contemple depuis son coulisse grandiose la scène historique. Rupture : une olive coule. De sa noirceur translucide et d'une ardente ellipse boréale, elle s'enfuit dans un gris continue couleur photo.

Jaune tout à coup, les désert ancestraux grecs et hébreux resurgissent sur des ocres en longueur. Un homme allongé adossé à son arme couvert par du bleu : une couverture, il dort il a un bracelet noir : un talisman. Sur son socle raillé il couvre d'un bleu mer la terre et se miracles. Au dessus, son mur cotonneux s'étouffe et choie une litière pessimiste. Le fond s'éclaire : la blancheur du carton pâte. Les mouchoirs s'envolent, le vent tombe eux de mêmes.

L'histoire manipulée apparaît aussitôt. Un moyen âge couleur cuivre oxydé. Fin d'un monde d'or et d'argent : transformé en verdâtre et relief jaunâtre. Le sang coule tout à coup sur le début du siècle. Les croisades sont coupées et la forêt envahie les cités impériales. Des sculptures s'enferment dans des contours rayonnant perdant dans des bleus méprisés la couleur du sang : le rouge et la bile.

L'homme en bleu

Il me regarde fixement. Trois couleurs : rouge, blanc et bleu. Sa tête cache un berbère. Ces yeux blanc jaune crispent sont visage. Ses grosse lèvres trapues et fermées terminent son nez coupé par du sel des sables trop fort. Sa chevelure est épaisse : une forêt rasta s'élève tel l'océan déferlant ses vagues à la fermeture de la mer rouge. Sans oreilles il n'entend rien : il es triste mais fort. Sa carrure est impressionnante : de blanc platreux sans relief il va être guillotiné : le fond rouge le perd et il s'enfuit au loin sans tête mais son âme fortifie l'espace dans une demeure inhabitée.

Chaise Toxique

J'ai vu depuis mon lit, une image qui bouge : une forme mouvante qui aspergeait une forteresse médiatique. Un écran sans bord, des hommes inconnus, inconnaissables ; des femmes perdues dans une prairie sans barrières. Des églises dorées et des palais rouges perdus sous la neige. Un orage tout à coup les surprend tous et des yeux surgissent du profond de la noirceur nocturne. Un mage s'approche, un roi le suit un ange le survole, le regarde et lui dit : "Tiens ton bâton droit !". Le mage, incompris penche la tête et laisse tombé la couronne de sons successeur, son supérieur laisse tomber sa lyre et continue à hurler des ordres sans sens réels. Je regarde l'infini, la verdure de l'astre terrien. Une étoile rouge implose, un comète passe et des étoiles filant à toute vitesse faussent les calculs des mathématiciens. "Un peu d'ordre" crie le maître. Horreur, une jeune enfant tombe du plafond et s'étale sur mon compas pointu : opérations mortuaires. Laissez-nous faire, laissez-nous rêver en paix, laissez nos cauchemars dans la chaise de la dernière fin : revivre.

 

Matrice

Du fond au bord...

Matrice du feu

Depuis si longtemps déjà, dans des flammes inconcevables et heureuses qui jonchent la peur du noir, le désert court sur les gémissements du vent. Il pleurt parfois, mais souriant tantôt redonne espoir à ceux qui croyaient en lui.

Devant la gorge de l'infini abîme, les tables de la loi sont inscrites et rougeoient lentement au contact de l'air humide. Pourtant, sans faire de bruit, les heures disparaissent et les secondes sont éternelles. Il y a quelque part dans un monde perpendiculaire au notre des yeux écarlates qui ruisselent de plaisir en nous voyant voir, en nous sentant sentir... Demeures au féminins, combats au masculin et rien pour rien si ce n'est le leurre. Fatalement, dans les braises éteintes, une matrice sort petit à petit s'extrayant du fond de la nuit marine, éclabousse autour en un ricihet de lueur toutes plus blanches que blanches.

Un messie apparâit : il sourit et se noie dans des fin-fonds abyssiaux. Sa chute est longue. Il tournoie lentement, glisse cependant et dans des yeux si féconds qui observent une chaleur pénétrant au fur et à mesure dans l'eau froide. Les terreurs humaines qui gènent les paroles du vin, l'éfroi le prend et il tombe tel un microcosme foulant les pas de l'enfer.

Paul et JAcques sont sur le quai. Ils attendent la parole, tendent l'oreille mais le vent leur huchitte des sons d'une langue qu'ils leur est étrangère. Malgré le sens des mots qui viens lentement Les lueurs de l'atmosphère putride sont des cheisn qui vérifient cependant les corps de l'âme si tranchant par moments. Une heure nous attriste. Une seconde gémit et dans le plus lointain du vide céleste on entend crié : l'enfant naît.

Déclarations

manifeste

Devant une foule d'hommes en furie, un génie déclare avec brio et sans intonation, les règles froides que les enfants apeurés écoutent et finissent par croire.

proclamation

Sans sommation, les policiers dans la citadelle de Barcelone, fouillent et trouvent au fond des bouteilles acverneuses. Ensuite, regagnant des taudis pour qui pleurent des femmes éperdues. Les autres dehors, isolés lisent sur le mur...

acte solennel

Dieu est là devant toi : il te parle et toi san le craindre, sans conscince, sans réalité, cupide et prétentieux tu regagnes ton lit.

affirmation

Un poète l'aurait dit plus simplement mais plus amplement.

inscription

Des fois devant le pouvoir qui domine ma candeur, sentant la société je resplendis pour mieux tomber au fond du gouffre : sur l'élection, prévenant devant les bons et les loyaux services : il le fait.

profession

De foie.

aveu

Sans dire mieux on ne peut que les pensers sans les formuler. Hypocrisie malheurese noyée dans une terre si avide. Fouler les moments éternels.

confession

Un jour elle arrive et fait plus mal que les gémissement des chats dans la profondeur des nuits printanières.

protestation

Sans confédérer, sans regretter, c'est à la suite d'un heurs que les homones se font sentir devant et derrière. Quiétude mais quêtes d'un lieu perdu à jamais.

témoignage

elle l'a vu, en a peur et repart sans s'en appercevoir.

parole

De plus haut que le ciel, proche d'un grand buisson on la capte quand on marche pieds-nus.

message

Sur ton répondeur, il frémit sans l'être, je ne te vois plus ne te comprend plus.

énonciation

Selon lui il n'y croit pas

énumération

La présente.

sommation

Descendre de la colline selon Boris Vian.

 

Oeuf Obscur

Définitions et mots nouveaux..

Portraits

Pauline

Josiane

Sans le coeur

la petite seringue

qui pique

de la soeur

qui te rend dingue

et nique

qui meurt.

mais te caline

les bananes

j'ai peur

 

Pierre

Maxime

Noël

qui voit le soir

qui rime

qui voit le miel

les escarts

se stimule

plonge

d'hier

sans préambule

et songe

La ferme des lillas

Le café y était bon. Le bar était fermé. C'était la nuit. Il quittait. Il pleurait. D'où le sommeil allait-il venir ? De toutes ces questions, aucune ne lui paraissait la bonne. Devait-il chercher la bonne question, la raison de cette nuit du lundi 30 février.

Il prit une rue. Elle était illuminée de couleurs rouges, bleues. Des filles attendaient leurs parcelles, les jambes écartées. Le whisky se faisait. Le pastis était. Il prit un boulevard. Il était noir. Rien n'était. Personne ne jonchait, ne marchait. Il se sourit de la question d'hier, qui était depuis un lustre la même : "Quelle sera celle de demain ? ".

Il s'assit. Se coucha. S'endormit. Se réveilla.

Le boulevard était un énorme vrombissement. Il s'équarquilla les yeux. Se leva. Remis sa chemise. Observa sa bouteille. Observa sa bouteille. Observa le vide. Il quitta.

Froid. Frais. Tiède. Chaud. Caniculaire. Glacial. Il quitta.

Il descendit. S'assit. Attendit. Du fond, un grondement, un vrombissement puis soudain, dans un hurlement de fer, un cri, un pleurs, il s'arréta : le Trom. Portes ouvertes, il s'engouffra dans la chaleur des hommes. Cette chaleur silencieuse, pernicieuse qui n'était que son potentiel d'holocauste sonore. Il bouscula, il fut. Il quitta.

Les prés verts lui apparurent infinis. Au loin il y avait le desir de ces rêves : le trac lui coupait de loin, de près, de très prés, les plantes académiques.

Elle arriva. La question était ce lundi, toujours la même.

MArdi 31 février : peu de mots dans la bouche. Peu de choses à faire. Il s'arrêta auprès d'un gros chêne royal tricentenaire. Déchira les premières pages du livre. S'accroupit, baissa son pantalon : excrémenta, s'essuya.

Il devint vide, sonore et insensible.

Dans les champs il marcha durant la nuit. C'était un rêve, les étoiles hautes lui indiquaient les directions. Toutes les directions. Il s'arrêta. S'allongea et sublime privilège : contempla son espace visuel.

De peur, il vivait, de faim il mourrait.

Endormi, il fût. il se se réveilla jamais.

Plus loin.

Mercredi 4125 février.

Le petit enfant de la ferme de lillas jouait dans les prés avec son rasoir. Il coupait les blés comme le faisait sa mère avec les faux. Il se coup. Une goutte de sang, puis un autren puis un filet jaillt. Il venait s'éparpiller en forme de rose sur sa chemise blanche.

Il courrut, trébucha et s'affal dans la parcelle de l'homme. L'os était unique, imposant, impressionant. Il était d'une pureté, d'une fluidité, d'une blancheur de lait stérilisé.

LE sang coula sur ce qui servait de tête.

Le garçon ennivré, tomba.

Sur l'os, l'os, une pourriture poussa. C'était une moisissure qui s'étalait rapidement. Le sang se consommait, les formes, la forme renaissait, déjà on apperçevait la peau se former. Il reviva. Il se réveilla. Ils parlèrent. Il comprit. Il oublia. Il tomba. Il se releva. Il le releva. Ils partirent.

Le soleil blanc apauvrissait la couleur. Le sentier était fumeux, le serment de feu.

La ferme des lillas était une petite cabane isolée dans les champs de gerbes académiques. Il y avait un potager derrière qui contrastait avec le jaune total.

La femme lui parle et lui demande qui il est. Il répondra son nom. Le garçon lui dira qu'il le rencontre dans le champ, par terre, endormi. Il partira puis ira se couché chez-lui, là-bas dans la maison qu'il n'a pas.

Il décidera de partir sans manger.

Il partira, prendra le train qui n'existera pas, plus depuis hier. Il s'endormira, ne se réveillera pas.

Dimanche 3 251 350 février.

L'oiseau noir tombera. Se mourira sur l'os.

Réveillera l'homme en lui. Partira dans la terre perdue. Déjà morte.

Jeudi 545 312 224 février.

Aux confins du début de la vie éternelle, l'âbime s'ouvrira, béante à la lumière éclatante.

Peu à peu, elle se remplira, se videra dans les profondeurs de l'abysse.

L'abysse se remplira et l'os tombant se métamorphosera en une amibe géante. Un verre gigantesque sans fond.

A l'énergie, succèdera le remplissage, la force.

Comme un objet stellaire encore inconnu, il sera.

Il tournoiera. Il se remplira puis débordera.

Vendredi 1 345 242 300 524 février.

Les parcelles d'atomes se répartiraient dans le vide ancestral qui tuerait naguère les créations de l'animation de l'os.

Epilogue.

L'os se décompose au contact du fluide et se ferme la porte au nez. Il devint, fut,est, sera, serait cette étoile fermée.

L'homme saute du haut de la falaise et subit apeuré sa vue dans le mirroi.

Il fuit au loin dans les étoiles blanches, de plus en plus dense pour se noyer dans l'os.

 

 

Ton amour

Monde impur

où la nature

si dure

respire impure

les murs

si mûrs

que tu as engendrés

J'avais des forteresses innacessibles

car trop gardées............................

 

out 92

les hommes et femmes réunis

Algogrippe

Cimes humanistes, élites historiques

Tu te demandes: l'hiver algorique

Vivez commandos insatisfaits

prudes amours inlassablement défait.

Veille, homme cruel et mortel

regarde les étoiles, mystérieuses blasphèmes,

allongées sur le dos, accroupies sous la coupelle

du ciel, alarmé par la création, vif dilemme.

Arrêtez ces gens qui le long des boulevards

marchent sans poubelles, sans joies, sans dards

Pénétrez dans les âmes, infatigables néants,

Divinement prise par les fusils géants.

Loin des tristesses éternelles, des périples amoureux,

lancez les tourterelles,

divines représentantes de dieu.

Ô toi qui n'est pas innocent,

regarde toi, rare représentation

et sans affaire de grand sang,

jette les flammes de l'enfer : aliénation.

Le chien rampant en ces lieux,

ne devinera jamais toutes les prières,

qui, divines douleurs des mères,

s'emporte loin dans celles des cieux.

Acides torrides

enlevez moi le ce coeur,

qui loin des perfides

m'arrache ma douleur.

Lucette

Un jour où je t'attendais

lucette tu m'apparais

les petits oiseaux chantaient

et les chiens vomissaient.

Petite fille si câline,

des fois, des fois coquine

Et quand avec ma carabine

je tu t'es tuée dans petite usine.

Malgré les petites joies,

que tu m'a apporté

je me demande encore pourquoi

petit cul, tu nous a quitté.

Pierrot

Sur son petit vélo,

dansant comme un sumo,

tombant parmi les fleurs

Il a fallu que tu meurs.

Et sur ta grosse tombe

géant ma grosse bombe

vite des sucettes sur le mur,

la petite poule est partie en cure.

petit pique-nique douillet

tu m'as assassiné connard,

je t'en voudrais à pleurer

qu'a ma communion t'as chanté comme un canard.

L'Atlantide

Calvaire, cadavres, pleurs et leurs

guerre, havres, meurs en sueur

homme de joie, sages et savants

Avez vous foi, mages asphyxiants.

Petits êtres de la forêt,

Cachez vous bien,

car le roi qu'on nous a donné,

Ce ne sera pas le tien

Guerriers sanguinaires, temples austères,

combattez naguère, jadis au fond des mers,

Parfois armés, des fois assoiffés,

Jetez feuillets, cultes sans pitié.

Apprend nous toi l'innocent,

ce qu'est la culpabilité,

Délivre nous de notre sang,

Toi qui vit dans l'obscurité.

Zeus mortel des divins,

où es-tu passé, mal armé,

Jette au loin les tiens,

et dans ta main, viens nous aimer.

Dans le fond des abysses vides,

Dans tes gouffres dilettantes,

Rappelle à toi les atlantes,

et clame haut le mot "Atlantide".

Oh Oh Oh

Oh mon pauvre petit

où est passé ton pied,

Oh mon pitchoune,

où sont allées tes jambes,

Oh mon garçon

Mais où cache tu tes bras

Oh petit enfant

où est ton kiki

Oh petiot

où as tu mis ton ventre

Oh petit polisson

ton dos, tu ne l'as plus ?

Oh garnement

tes cheveux, ils sont perdus,

Oh petit monstre,

Ta bouche, ton nez montre les moi

Oh môme

tes yeux où les as-tu rangé

Oh Oh Oh

Mais à qui je parles moi !!

Sept Rigolos

Un petit bout,

Un petit nez,

Un petit bout du nez.

Une chanson,

sans raison,

des paroles,

ma parole.

la petite Sylvie,

a perdu son kiki,

Et dès demain,

on l'appellera Sylvain.

Le ver de terre,

gratte toi la tête,

Avec un peu de chance,

Tu iras de l'autre côté.

Mon petit chien,

Tu n'es pas bien,

Rend moi ta laisse,

Tu la mord sans cesse

Fraise des bois,

Petit coeur à moi,

Je te mangerai tout cru,

Je te mangerai tout nul

Ô mon ami,

n'est pas de chagrin,

il est midi,

et moi aussi j'ai faim.

Vingt et une petites pensées

1. Alcool, rythme les vers de mes pensées; chante ma joie.

2. Au fur et à mesure, on perd le sens de la mesure.

3. Liberté inanimée tu m'as immobilisée.

4. Famille, tu ne me donnera jamais ta fille.

5. Jour et Nuit, tel est la seule vérité.

6. Dieu qui te consume, fais gaffe à tes cendres.

7. Musique et Bruit, Vivre et Survivre.

8. Boire ou manger, un verre vaut mieux que deux miettes de pain.

9. Mon esprit qui me dicte. laisse moi un peu parler tout seul et laisse mon coeur pulsionner.

10. Demain est déjà le passé quand on regarde à l'horizon.

11. La mer danse et les oiseaux chantent.

12. L'homme se fourvoie et la femme le voit.

13. Sagesse n'est tu pas ma tristesse ?

14. Monts, vaux et cieux : esprit où es-tu caché ?

15. Vite cigarette embrase moi dans ta plaie qu'allume la mienne.

16. Heureux celui qui fait.

17. Malheur au futur élitiste, Démon du passé.

18. Sournois celui qui crée pour la postérité, Agile celui qui l'a crée fragile.

19. Maître mètre, apprend moi ta longueur.

20. Logique implacable, regarde bien derrière toi.

21. Habile celui qui différencie cette bille de son image.

Le petit paquet

Petit paquet bleu, Mais que me veut-il.

d'où viens-tu, Il est fou,

arrose moi de ton origine, il me parle à moi,

chuchote moi tes aventures, le grand qui

laisses moi te toucher, me trimballe.

Moi je t'écoute, Qu'est ce qu'il

alors tu peux bien me parler. peut bien en avoir

Tu sais je n'y vois goutte, à faire de ma vie.

alors s'il te plaît, On a pas gardé

caresse moi de tes paroles. les moutons ensemble.

Tu es timide, il se croit plus fort que

oh petit donne moi, moi et je sais bien

ce que tu contient, que lorsque cigarettes je

Je le mangerait bien. n'aurais plus, il me

Allez va chier, laissera en sursis

toi qui ne veut pas parler. et plus tard me

Ah mais je vois, jettera.

tu es peur du briquet, ordure j'étais

Et bien lève toi, ordure je resterai,

révolte toi. et toi

Tu me sens agressif, grand con

tu te refermes, j'ai mon honneur

mais sans récifs, alors exploite moi,

comment peux-tu mais ne viens pas

t'arrêter. me dire

Aller petit paquet. que tu me connais,

Adieu !! car empaqueté

Toi qui ne veut point tu n'as

pas me parler été.

Allez va jouer

Enculé.

Pourquoi pas?

Jean rencontre Jeanne, elle lui dit que Paul et Marie vont se marier. Alors étonné, il lui demande quand même l'heure qu'il est, elle lui répond qu'il est huit heure et il se séparent.

Il pleut.

Le jardin est baigné de chênes verts.

La ville montre au loin ses lumières.

Dans le loin le vent dans les arbres.

Paul éteint le contact et sort. Marie est là, elle l'attend. Il sort abrité par son imperméable. Doucement, il lui fait la bise puis ils rentrent tous les deux dans leur belle maison. La lourde porte claque. Le feu est fort dans la cheminée et à part l'odeur des oignons, on entend uniquement les cliquetis du feu.

Jean sort et Jeanne le suit.

Le soleil brille et les voitures passent. Au café, les gens parlent du dernier match. Jean arrive et Jeanne est partie.

Paul attise les tisons dans le foyer pendant que Marie au loin lui demande comment s'est passée sa journée. "Bien ,répond-t-il, exécutant machinalement des gestes ancestraux dont il assume plus ou moins pleinement la consistance.

Jeanne rentre chez elle par les rues. Paul va voir Marie préparée, et elle fixant le fond de la casserole où les oignons rissolent écoute son futur mari, en pensant "je suis pas mécontente". Il lui raconte sa journée et elle, elle lui sourit doucement tendrement. Ils s'aiment mais ne sont pas prêts de savoir ce qui les attend.

Jeanne décroche son téléphone, la cuisine frémit.

Jean arrête de boire et va la voir.

Marie décroche : "Allô", "Paul, mon chéri occupe toi de la cuisine".

Il pense alors que sa journée a été assez dure et qu'en plus il faut faire la cuisine, mais malgré tout il s'en fout.

Paul entend loin sa femme dire à Jeanne :"Oh, que c'est gentil; tu sais on a bien réfléchit; la famille ,on leur a pas encore dit; oh tu sais il prend ça très bien; et puis sa mère je crois que ça la contentera...", et lui il tourne sa tambouille.

Jean monte.

Jeanne dit :"Et bien, tant mieux, à propos je l'ai dit à Jean; oui je crois aussi, allez à bientôt et ménage le ton homme. Allez au revoir."

Jean sonne.

Paul va s'asseoir, liure son journal, le silence s'installe désormais à jamais.

Il ouvre la porte et dit : "J'ai fait une bêtise."

"Quoi?!"dit Jeanne? "Je crois que je les ai tués tous les deux."

"Mais, mais qui ça", dit-elle angoissée.

"Et bien, Paul et Marie."

"Ah tu rigoles!"

"Mais non."

"Mais je les ai eu au téléphone il y pas longtemps."

"Tu sais Jésus, il a le téléphone..."

 

Pas que quatre vins, treize !

Tomber très bas...

Un rêve

C'est à paris. Je sors du métro. Je regarde autour, ça ressemble à Sucy en Brie. J'attend rien et vais prendre le bus, n'importe lequel. Puis je descend devant le drugstore, je rentre et je vois une superbe blonde (1 m70, 28 ans). Je vais la voir et elle me saute au cou, puis la prend et la retourne. Un monsieur (vieux, barbu) joufflu arrive, elle lui saute dans les bras en buvant une bière. Elle s'aggripe à ma manche. Elle l'embrasse ,la bouche pleine de bière , le sers et lui enfonce sa canette dans le dos. Il meurt, elle s'excuse, sort, laissant un mot sur une des tables.

Moi, con je réalise qu'elle vient de le tuer avec une canette de bière. Je ne peux pas récupérer le bout de manteau arraché alors je retourne le corps, prend mes affaires, surtout le carnet d'adresse. Je vais pour sortir mais je décide de le dire aux autres , ceux du bar, qu'il y a un mort. Je leur montre alors le papier.

Moi, j'ai pas vu d'enfant, mais je raconte l'histoire. Ils rigolent, ils disent qu'elle est bien bonne celle-là, que cette fille est plutôt marrante. (elle avait de la farine de pain plein la bouche). Je raconte l'histoire au comptoir. PPDA sort en grand tee-shirt, étonné je lui dis "J'ai un scoop pour vous; il y a un mort dans votre bar". Il me sert un pastis et me remontre le paiper. Bon, il y a plus rien à faire, je sors du bar.

Je prend le premier bus. Je descend à l'arrêt d'après. Ca y est je me suis perdu. Rien n'indique où est la gare, je marche beaucoup. Deux nades de voyous me passent dessus. Je les suis, ils m'amènent dans une impasse. Une fille pleurt dans un buisson. Moi je suis totalement perdu. Je me retrouve dans les bois où il y a plein de chevaux, de cavaliers en habit rouge. Moi, je me cache pour pas être écrasé.

J'arrive à un carrefour. Une plaque indique la rue de Paris, une autre Avenue d'Auteuil. Je fais un tour sur moi même, et les plaques indiquent alors rue de Lyon, chemin perdu.

Ja panique puis décide d'errer dans les prés. Bien m'en a pris puisque je rencotre mon parrain Philippe Baux et un de ses amis avec deux enfants qui confondent oreillette à trompe et scorpion. On décide de leur acheter un petit facicule et me voilà au point de départ.

Des chevaux s'abreuvent dans la fontaine, un magasin avec des oranges de toutes lesformes. On prend la voiture. Il va à Thiais, moi à Chatenay : c'est à coté. On fait un tour et je revois les endroits où je me suis perdu _____

 

Rétitudes

Pour parler et penser...

Solitude méditéra né haine

je vois un endroit où on pourra voir les voiles

du désir où tout m'abandonneras

je vois un endoirt où l'envol des moeles

supporteras les chansons du reyotkera.

Supporteras-tu ton coeur

jusqu'au moment où tu meurs

quoi que les âmes en disent

c'est poour un dieu immonde

que quoi que je dise

il existe un putride monde.

 

Routes féodales

barbares en sang le long des routes

Direction

Diriger sans s'égarer,

Commander sans gouverner,

pourriture moisissable,

délectable instinctition,

Administrer la colère sans rire,

Débuster sans guillotiner,

Mancher les prisonnables,

Débucher les braises dans le

foisonnement patriarcal,

Exiler les félins sans falution,

Reprendre les xinogrammes

pour une universable langue

qui est l'immagination.

Artuisme

L'intégrale artistique et

Le chatoiement coloré d'une

pluie d'été ravive les tisons

d'un hiver langoureux lassif

et pestif. Renâitre les flammes

du divin tod et enfourcher

l'enemi du plus profond glaive

médiéval, tel est le bien de l'alternative execution.

Bio-Chimie mortelle

Prendre les phoetus d'une mère en fusion,

les consummer jusqu'à l'essence de l'être

Retirer les plaintes lassives et executer,

le genitisme des embrions pestiféré.

Medecine alchimique d'un mélange

azostif, catapultes des exils

qui reprendront le chemin de l'esprit

pur d'un suicide morbodif et

assainir la pierre catalistique

de mots langoureux. Violence

agréable pour un requiem d'un

mort-né, vivre vite et crever; tel

est le destin toute composition.

Les routes féodales

Art malade qui prie les dieux,

d'une inspiration glauquafice,

goure estompée dans les caprices

d'une batisse, description

hasardeuse pour une bière

astoctame, les romains prennetn

Rome, les grecs envhissent

Ephèse et Poséidon prend conscience

des marées interminables que son arrogance a déclenché. S'iamer

pour la déchirer, religion tu es

Dérision tu seras.

Requiov

Requiem

Diare Comminum Sanctis

Et Liberare Vicitis Maledictis

Fuerum Tempo La Caristatera

Ed Limore Confidentium

Fue Barino Dies Mortare

Quid Content Tempi Muctus.

Ristov

Dioy Communicov Sandka

Et Liberie Vichka Maledov

Fuerstof Tempie Caristorecklakoya

Edie Linorsk Confidchka

Fie Borzowrska Mortaiere

Quod Contov Templi Nuckskoya

Oeil orange

Dans les longs chemins de fer

Je traîne mon desespoir,

Nostalgique et épique

course effrénée contre temps et espace

libération pléonasmatique,

voyage d'épuration,

longue est la route qui mène

à la connaissance.

Depuis peu, les cellules s'activent,

regénerescence suicidaire,

voyeurisme infatigable,

délire et hilograble,

instinct primaire

mélange acide et sulfureux

l'intelligence n'arien a envié à la bêtise du pouvoir.

Lettre à toi l'alphabet

Lettre à toi l'alphabet

je te hais invincible

qui rend l'imagination fébrile

pour tous ces mots inavoués.

Jer t'écris ces mots

que tu comprendras,

sous la forme d'une confession de foi,

Mais tu sais combien est déjà loin le bateau.

Lettrre de tous les jours,

Lettre sans amour,

Lettre sans âme,

des mots qui rament.

Lettre et dialogue qui vous haissez,

survivez comme un accord

harmonieux dissonant,

qui pour longtemps

restera sans or,

vous les deux qui communiquez.

Cathédrale X23

Cathédrale de joie, de prière et de maux,

que cache tu dans tes pierres qui te font santifiées,

D'où sort tu ton silence qui interdit nos mots,

Comment les hommes en sont-ils venus à tout te confier.

Immense labeur, gigantesque ouvrage,

pour tes hommes qui naguère sans pages,

t'on couvert d'un enduit divin,

d'une épaisseur de froid, de pierre.

De barabres ils sont devenus pieux,

et de poussière ils ne devriendront que terre.

Temples oubliés qui n'obésissez qu'à la seule tentation,

celle d'apporter à tous vos fidèles la solution,

le chemin droit et rigoureux vers le paradis,

Mise à mort des espoirs de chacun au profit de ta nuit.

Tu fais chanter les coeurs,

tu fais repirer tes heures,

et dants tous vos malheurs,

n'espérez que des leurs.

 

Scripts

Vers un roman

Le Désespoir est dans le Mur

C'était un sale jour de pluie, un jour où même les mauvais chiens ne sortent pas dehors. Il faisait froid, les rues étaient désertes et les voiture se noyaient sous leurs gerbes d'eau. Dans cette petite ville du midi, du côté de Gardanne, rien ne pouvaient rappeler la luxure des villes balnéaires Nice, Cannes...

Pierre et Gérard vivaient dans leur petite loge. La pièce était sombre, éclairée par le une petite lampe pointée vers le sol. Ils avaient une table de gros bois dur et deux vielles chaises dépaillées. Pour dormir, ils avaient deux matelas et deux couvertures. Pierre était chômeur et Gérard mineur à Gardanne. Ils partageaient cette pièce à deux depuis quinze ans et Pierre avait du arrêter la mine : il crachait noir profond et toussait nuit et jour. Gérard était plus costaud que Pierre, il ne crachait que marron. Leur modique paie suffisait pourtant à vivre dans cette loge.

Le salon

Le salon était molletonné. Du bordeaux sur les murs en forme de coussin. Du jaune d'or pour la moquette spongieuse. Le mobilier d'un style Louis XVI était comme neuf : des fleurs dorées sur des tissus marron clair et les agrafes parisiennes luisantes et argentées. Toutes ces fioritures rendaient mal à l'aise, on préférait rester debout et contempler cette pièce où les pieds de tout le mobilier se rebroussait à chaque fois dans des convulsions océaniques.

Une table en verre fumé reposait sur quatre beaux pieds en ébène noir laqué. Autour un petit canapé louis XV refait avec une étoffe bleu roi faisait face à deux fauteuils en cuir blanc très sobre. Du coté où l'on soupait il y avait une belle table en chêne, recouverte d'une nappe brodée blanche où les dessins représentaient des oiseaux chatoyants de tout pays. Trois chandeliers posés sur la table rendaient à cette pièce un air royal par la finesse des sculptures malgré leurs poids non négligeables. Très feutrés, les tableaux donnaient au salon un air sombre : compte-rendu de la guerre napoléonienne, romantisme allemand, le tout encadré de dorures interminables. On ne pouvait plus respirer, plus bouger : tout étouffait, les radiateurs dissimulés par des grilles noires chauffaient la pièce par le bas et les pieds s'enflaient. On aura vite enlevé ses habits et se sera vite couché dans ces fauteuils mais ce n'était pas le style du salon qui nous regardait de ses deux grandes glaces se faisant face. On se serait perdu dans leurs couloirs infinies si le plomb qui les formait n'ajoutait pas à cette pièce un air finalement glauque.

Tout ce luxe, cette précision, cette délicatesse donnait finalement envie de gerber.

Le cafard de Justine

Dans la petite salle de bain, où Justine chaque matin se déshabillait, se lavait, se rhabillait, il y avait un gros cafard noir.

Il passait le clair de son temps dans la baignoire, en attendant le matin vers 7h00, 7h10, où préférant éviter le bain forcé il se réfugiait sous la commode. Justine ne le voyait jamais et pourtant lui entre 7h00 et 7h30, il l'observait, tapis, n'osant pas bougé de peur qu'elle entende ses grosses pattes de bois claquer sur le sol. Il se nourrissait de peu de choses, les sales bestioles qui remontaient par les tuyauteries, les miettes qui tombaient des habits de la jeune fille., les bouts de tabac... Il avait déjà mangé sa compagne et ses petits et se demandait quand il allait bien pouvoir recommencer la démarche amoureuses gastronomique.

Justine avait 24 ans. Elle était du moi de juin. Elle travaillait depuis peu comme assistante dans le service des relations humaines d'une entreprise de conservation. Ce boulot lui plaisait pas mal, bien que le salaire ne correspondait à son travail. Elle avait pris cet appartement depuis six mois : un petit trois pièces dans Paris, au cinquième étage sans ascenseur. Elle aimait s'habiller simplement : un pantalon noir de préférence, un pull blanc en angora et des petites ballerines bleues. Le tout surmonté de son grand manteau bleu et d'un écharpe en laine blanche. Eté comme hiver, c'était son bleu de travail.

Chez elle elle se contentait d'un tee-shirt trop grand. Son chez-elle justement était un meublé bâtît d'une grosse armoire qui donnait au lieu son centre dans lequel elle avait mis toutes ses affaires. Son grand lit accueillait de temps en temps un homme de passage, il y avait aussi une kitchenette juste bonne à réchauffer ses surgelés et un beau canapé Habitat qui lui permettait de regarder le prime-time du mercredi.

Justine vivait avec son cafard, le cafard guettait Justine.

Orgie, ma belle orgie

Orgie, ma belle orgie tu fécondes de les entrailles de tes adeptes. Dans cette grande et haute salle les hommes sont attablés. Depuis des heures ils sont allongés, tapis ou vautrés sur des canapés défoncés. Tout est éclairé par des bougies : le plafond reste noir et la viande graisseuse, le vin en amphore coule sur les cous des femmes nues, les hommes gras adipeux et faits observent d'un oeil obscène les danses de ces dames. Connivences impossibles, fellations multiples : état infécondable, sexes malades et rites ancestraux qui s'affrontent, mythologies absurdes et littératures intraduisibles.

Dans un coin un poète lit la philosophie, un écrivain décrit ses états cérébraux. Les esclaves sans répit amènent les plats : entrées, desserts, cochons, veaux et boeufs empalés.

Au sein de cette pièce un immonde et gigantesque feu fait briller les corps musclés et graisseux des animaux gavés. Habillés ou déshabillés de leur toge, ils pensent et panse leurs panses, pleurent leur femme lorsqu'ils ont trop bu tout en abusant, à grands coups, des femmes pathétiques embauchés et débauchées.

Le grand maître arrive : tous ces pseudos amis se lèvent chaotiquement et désespèrent quelques bribes de paroles pou lutter contre la maladresse éthylique habituelle. Le manitou clame tout haut et sainement : "Bienvenue, empiffrez-vous, buvez tout, enculez et violez tout : vous êtes ici chez moi et je veux voir violence et décadence". Se lèvent alors des cris et des hourras pitoyables sans âmes et sans usures. Défaits et disjoints ils regagnent leurs auditions, leurs verres et leurs viandes. Mus par quelques raisons, ils continuent à boire, manger, vomir, péter, éjaculer, enculer et parler mais de moins en moins : les sens de chair les ont envoûtés.

Pierrot : Le fou pas si fou

Allongé sur le chaud gravier, il regarde les hirondelles passées. Les cigales chantent fort et haut, vite et trop. il n'arrive pas à finir sa sieste. Le soleil est trop fort, la daube trop grosse, le pastis trop épais et malgré leur petit problème, les chasseurs l'observent. Pierrot, c'est le fou du village, il ne travaille qu'aux vendanges sinon il danse et chante. On lui donne des pièces, des repas, du pain mais surtout du vin.

Pierrot on l'appelle pour les fêtes mais lui il a perdu la tête alors il oublie et se noie dans l'essence rouge divine. Il chante bien en toutes les langues et quand il danse on lui laisse la place du village car il prend beaucoup trop d'espace. il aime l'estrasse, la vinasse et le sauté de mouton aux pommes de terre. Pierrot il est gras gros et adipeux. Son nez rosé est un cratère, ses yeux sont verts pomme et ses cheveux roux. Sa barbe est belle et gouleyante. Entrée de vin, perdu dans le sein de sa mère il est devenu fou. Mais dans le village, c'est le plus âgé : il va bientôt crever. On n'aimerait pas le voir partir, plutôt le voir souffrir. Il est bourré 24h/24 comme la redoute. Il assure le comas trois fois le mois et la gerbe bihebdomadaire. Sa redingote grise est rosée, son pantalon bleu, vert et mouillé et ses chaussures marron clair, marron foncé. Il aime le rosé, le rouge et le blanc. Il s'adonne au calva une fois par mois et là c'est trois jours d'hôpital, de camisole qui le rende au village.

Personne ne s'inquiète car on sait , ou du moins on croît, qu'il a la vie dure. Mais peu importe un jour il crèvera, on ne s'y attendra pas. Pierrot il est pas si fou, plutôt que de voir des cons, il préfère être rond. Pierrot c'est l'alcoolo : c'est le vrai Bacchus.

La blanche Marie

Sur le bord de la rivière, regardant les poissons se faufiler dans l'eau claire, Marie s'endort lentement dans l'herbe encore fraîche par la rosée du matin. Au bord du bois arrosé par les pluies torrentielles de la veille, on distingue des petits arc-en-ciel au dessus des colchiques, myosotis et des fleurs de pissenlit printamment sortis. Malgré la froideur latente, Marie enlève son pull et respire à grands poumons l'air pur du matin. Le brouillard tombe et mille petites étoiles de pluie envoûte le corps de la belle jeune fille. Vêtue de blanc devant, de vert d'herbe derrière, elle sort lentement de son panier d'osier un petit morceau de pain humide. Elle ne prend un bout avec ses petites mains, et de plus en plus patiemment l'amène à sa bouche pour le mâcher de ses dents blanches. Elle s'accroupit, enlève ses chaussures et mets ses pieds dans l'eau glaciale. une truite lui chatouille la plante des pieds, elle esquisse un mince sourire en continuant son rite gastronomique. Après une heure, une fois le pain fini elle recommence avec une pomme verte. Deux heures passent. Le soleil commence à chauffer, le brouillard s'est évanouit et le ciel bleuit d'azur. Elle se lève et par les bois regagne avec son panier d'osier la belle maison blanche, où elle va préparer le repas de midi pour ses vieux parents. Elle est seule dans la vie , seule dans son esprit, seule dans sa forêt, parents imaginaires, enfants morts, enfantée par le monde elle porte en elle le paradis mortel, ennui, relisons les rites d'antan et capturons tant bien que mal l'essence du parfum que dégage la douce marie.

 

Suivi pédagogique

Cuisine littéraire

 

Voyage au long-court

Amnésie du voyage, perte du temps, de l'espace et de l'âge.

Il regarde au sol, voit son image dans la flaque.

Le réverbère l'accueille, il s'endort à ses pieds et s'enflamme.

Peu à peu, comme un oiseau, il se consumme au soleil.

Il entend les voies, voit la voix et perd sa conscience.

Humaine.

L'animal n'est plus très loin et il s'endort déjà : petit.

Les feuilles tombent et virevoltent dans le ciel, ps étoilé non, mais nuageux, poussiéreux.

Le bout du large couloir est à deux pas de géant maintenant, et viellissant il rapetisse.

il suggère sa voix :

"- Je , je , je suis jaloux. Jaloux de mon expérience. Elle m'a tant appris et moi je ne suis plus rien. Elle m'a donné le vide et moi je suis plein, elle m'a donné le futur et moi j'aime le souvenir."

Il contemple maintenant l'immense cathédrale qui la surplomble. "Absurde" pense-t-il, il aimerait sentir des fleurs, ces fleurs des champs de son enfance. Et pourtant, il est trop seul, trop immobile. Il l'a trop attendu et elle ne vient pas : sa mort.

L'orphelin

Sur une marche de l'escalier, le petit enfant regarde ses parents s'en aller au loin. Il voit, sait qu'ils ne reviendront plus jamais. La nut commence à tomber et pourtant, il sait que c'est fini : qu'il est abandonné. il attend, tard, mais la faim le gagne et là au damne, il s'apperçoit enfini qu'il est enfermé à l'extérieur.

il part à leur recherche mais les machines ont progressées : ils sont déjà trop loin. Il commence, enfin, à pleuer. Mais il est trop petit et mal habitué. On ne s'apperçoit pas delui, on dit : "Il a été grondé". Et malgré son envie d'amitié, personne ne lui donne. Les néons sondent son âme, et lui répond trop simplement : l lumière vit la nuit moi,donc aussi.

Epilogue :

A 40 ans, dans un coin de caniveau le petit enfant devenu grand succomba à une tuberculose qui grandissait depuis longtemps.

 

Les temples

mythologie...

 

A la découverte des temples

Loin des hommes perdus, dans des forêts inconnues, qui examinent subrepticement le chemin qu'ils ont parcourus durant tout l'hiver. La neige est forte, le soleil froid. Ils ne voient rien. Le brouillard est épais. Les hommes désorientés dans la multitude verdoyante cherche quelque part un Dieu qui les aidera. Ils se fourvoient dans le cosmique et regardent les étoiles pour s'orienter. Bien morts, bien vivants qu'importe. La lune est haute ce soir dans le port qui mène les femmes amers aux confins de la guerre obcsolente. Ils voient pourtant le chateau-fort qui se perche là haut sur la colline. Divine est la musique qui chatouille leurs oreilles. Ils déclarent haut et fort : " Que l'âme me vienne, que Dieu me réponde." Sans livret, sans bible, sans discours concordants ils s'inspirent. voient au loin la divine Tryphonème qui leur chuchite : " Venez !".

Ils répondent en coeur, et tombent dans un bain de sang : voyage. Le prophète les accueillent dans sa demeure. La matrice infernale leur offre une âme. Tous ces objets divins forment sur le banquet un ensemble commestible. Ils boivent, ils se saoulent... Ils oublient....

Plus tard dans un temple ils crient à leurs orateurs qu'ils veulent enfin parler, discourir et donner leur vérité. Ils sortent de leurs cavernes et s'en vont au loin, loin de ses cathédrales dorées, enluminées. Dans le cosmos une animation les requiert.

Des étoiles par milliers en cercle sns rayons, sans centre diffusent les images divines d'une passion infinie et interminable parfois. Le soleil est tout petit dans la sphère solide des astres perdus. Ont-ils seulement existés. Quel est ce grondement sourd qui vient au loin. L'amour survient, le vent se lève et les saints se lève.

Saint Thomas déclare qu'il ne voit que ce qu'il y a. Sainte "R" déclare que la nouriture est spirituelle, que le feu est une image divine issue des cieux nerveux. Quelle est cette image demandent-ils ?

Une pauvre image ensaglantée, abimée par des cendres phoenixiennes. Que voir au fond de la lumière. Dans l'éblouissement terminal, le cimetière, l'ombre et le néant surgissent pour un silence... Divin.

Ils regagnent leurs esprits et partent à la conquête des temples.

Les temples

Le temple de Rathotène.

Il a la couleur de l'or. Il est en haut d'un colline perdue de la cordillère des Andes. Il domine la vallée des morts. Pourtant, ici tou vit, tout pleurt. Architecture des anciens temps. Architectes grandiloquents qui férocement ont vu en Dieu le symbole de la peur infantile. Les balcons de bois brûlent encore et les livres de sa bibliothèque sont ceux de la grammaire : expression divine. Geindre dans les coins telle est la loi de ce premier temple. Les trois cents marches pour y accéder sont ces marches de trop que la meutrissure ébréchée a déjà félée en mille et trois morceaux.

Que restent-ils de ta vigueur d'antan : rien si ce n'est la foire des marchants atlantes séculaires. Tu te finis peu à peu dans un brasier incandescent.

Le temple de Féotine

Cette femme chrétienne a fait dans le désert l'oasis divine qui dans un chaos de mille milliards de vides un univers si fécond que la composition n'en fait plus partie. Loi statistique, état maîtrisé par milliers. Un gouffre de néant absolu qui se perd dans une finalité obscure. Ces contemplations sont célèbres et ces morts affichés dans les couloirs forment à eux seuls son seul recueillement. Prières par milliers, virginité de naissance et de mort, peur du lendemain, du futur et du souvenir. Temple intemporel qui anime des concepts illogiques et cohérents d'une indicible lucidité.

Le temple de Gzethijne.

Dans l'océan tu est. Dans l'eau ton élément tu survie. Dans un environement si aqueux que les atomes ne sont plus qu'électrons. Grouillants de gouttelettes qui coulent goutte à goutte, perdues dans d'infimes parités perdues. Inconsolables dieux que tu abrittes ne te font qu'une confiance infidèle. Tu ne peux croire en une certitude malséante. Vois qui t'abrittes, vois qui tu es. Tu es le temple maudit de tes hôtes.

Le temple terminal.

Infidèles convulsions qui me mènent directement à toi. Pendant des heures j'espère m'endormir auprès de toi. Tu n'es pas Morphée, tu n'es pas Hercule. La toison d'or est enfouie et oxydée. L'or dans tes tirroirs n'est que sulfure et la mort qu'un geste immonde. Qu'et ce qui m'amène inversiblement ves toi : pauvre ère vivante. Pauvre période actuelle.

Le temple aléatoire.

Je te tire les vers d'une manière admirable. Tu me donnes enfin la vie, l'inspiration divine.

Je suis si petit que la mort m' accompagne vers l'au delà divin .

Je suis si providentiel .

Je suis si petit que le trépas m' escorte vers cet au delà adorable .

Je suis si petit que unanime je convoie l'au delà ineffable .

Je suis si petit que la dépouille m' assiste vers cet au delà suprême .

 

 

Théatres

expériences scéniques

 

Embrouille

Jérome

Dans un appartement bourgeois provincial (fin 19eme)

Anette :

Madame, madame, on vous demande à la porte !!

Alexis :

Madame, madame , à la, à la porte !!

Cinécure:

Oui, oui ! Que se passe-t-il ? On me demande ? Dites d'attendre , cinq secondes!!

Anette :

Mais madame , c'est mademoiselle Nicole .

Alexis :

Ni, Nicole ?

Cinécure:

Voilà, voilà j'arrive !

Ah, Nicole, te voilà ma petite. Comment vas-tu?

Nicole :

Bien, madame, bien merci. Avez vous lu la gazette, votre mari l'a-t-il lu ?!

Cinécure:

Voyons, je me lève Nicole, comment l'aurai-je lu. Et puis tu sais que Charles est au bureau.

Nicole :

A, ah bon !

Cinécure:

Mais tu m'as l'air soucieuse, que se passe-t-il ? Alexis, la gazette, la Gazette !!

Anette :

Voilà !

Alexis :

Voi,, voilà !

Cinécure:

Ah, voyons voir, de quoi s'agit-il ?

Nicole :

Oh madame, vous devriez attendre.

Cinécure:

Voyons, Nicole, je suis assez grande pour lire. Quelle page ?

Nicole :

A la fin...

Anette :

Page trente six.

Alexis :

Tren, trente six.

Cinécure:

Nous y voilà. "Un jeune homme a pperçu monsieur Charles Gardou dans la rue Saint -Fereol. Le célèbre industriel a rencontré le ministre Villemin...bla...lala..., ils se sont battus!" Ils se sont battus ?!

Nicole :

Oui, oui.

Anette :

Madame veut s'allonger ?

Alexis :

Allon, allongez-vous !

Cinécure:

Mais voyons pourquoi tant de mystères. Qu'allez vous encore imaginer.

Agare:

Madame ma femme, ah, madam ma femme !

Cinécure:

Vous allez vous aussi me parler de La nouvelle.

Agare:(arrivant)

Quelle nouvelle .

Cinécure:

Eh bien de ...

Agare:

Ecoutez, il y a plus important. Avez-vous pensé aux Catarez qui veinnent ce soir.

Cinécure:

Ah, non Alexis, Anette !!

Anette:

Oui ?

Alexis :

Ou, Oui !

Cinécure:

Les Catarez viennet ce soir, il faut agir, regardez ce fourbis!!

Anette:

Mais, madame.

Alexis :

Mm, Mais !

Agare:

Madame a raison, courez aux courses, allez chercher du bon vin, mais dép^chez vous !

Cinécure:

Exé-cu-tion !

Anette:

Bien, bien...

Alexis :

bien, bi, bien... (ils sortent)

Agare:

Madame, il y a une nouvelle de la plus haute importance.

Cinécure:

Ah oui, contez-moi, contez moi.

Agare:

Et bien, on apprend que Charles et ...

Cinécure:

et un jeune homme se sont battus rue Saint-Fereol, et alors.

Agare:

Un jeun homme ?! Quelle idée, c'est avec Monsieur l'Avocat !!

Cinécure:

Je m'évanouis...(elle meurt)

Agare:

Allons madame, reprenez-vous (il tate son coeur). Pourquoi vous ? Qu'ai-je - fait, ah dureté des temps modernes, peur féconde. Presse irrationnelle. Sans ménage, elle tue, kidnape et affecte mon coeur. Ah Cinécure vous mourez, le monde s'écroule et le président dort. Sans espoir, sans me voir pleurer, me décomposer. Allons, affectez moi de vos mots si catégoriques. Allez, allez un effort. Alexis ! Anette! Alexis! Anette!

Anette:

Qu'y a t-il .

Alexis :

qui, qui est-il ?

Agare:

Madame est morte.

Anette:

Et pour le pot au feu, la sauce, les légumes..

Alexis :

Et elle, feu.

Agare:

Alexis, mon brave, ne pleurez pas, soyons courageux, elle encore en vie dans nos âmes.

Anette:

Qui, madame,? Mais elle est là, calme enfin !

 

Le retour d'Hyparque

Jérome

Acte I :

Devant un temple grec,...

Scène 1 : Hyparque , Cyanure.

Hyparque :

As-tu vu Ptolémée ?

Cyanure :

Non, il est parti dès l'aube. Le roi l'a appelé pour des affaires importantes. Il devait se constituer un pécule pour le mariage de sa fille Candide.

Hyparque :

Sa fille: Elle, elle se marie ?!...

Cyanure :

Oui, tout Thèse le sait. Hyparque, tu as beaucoup voyagé, mais la vie continue et malgré tes belles victoires, tout le monde t'as un peut oublié.

Hyparque :

Je l'ai bien remarqué. Vaincre les chimères, défendre son pays , sauver son peuple des dictateurs étrangères, protéger sa famille de l'opresseur apporte la gloire du retour mais jamais ne rattrapera l'amitié et la convivialité d'antan. C'est pourquoi je n'ai jamais espéré le retour car mon pays est le sang, la bataille et les buchers où l'on voit l'enemi crever dans la douleur et l'honneur. Votre vie à vous, de tous les jours ne peut être une vie d'honneur , elle ne peut être d'aventures guerrières. C'est une longue d'amour, qui ne s'arrête qu' à la fin de vos funérailles. Ah, je me languis...

Cyanure :

Hyparque, tu es allé trop vite en besogne. Tu aurais du épargner tes enemis pour les tuer tout au long de ta vie.

Hyparque :

Ah que de logique dans tes mots, que de rigueur et d'humanité. Mais je ne vie pas pour vivre, je vie pour le combat, le glaive chaud d'après l'étreinte. Mon sang bouillone dans la boue. J'aime voir ces corps dépecés sur la forêt assassinée. Cyanire, tu es restée trop loin de moi durant ces années. Mon retour est difficille mais ton honneur est flou.

Cyanure :

Qu'importe, je t'accueille dans ma demeure. Reses-y, rassasie-toi, aime toi et les autres ici.

Hyparque :

Victorieux j'ai été mais rentré de combat je ne suis qu'une lourde tâche. J'ai servi et mon garde comme un vieux jouet d'enfant afin de pouvoir le comtempler plus tard en souvenir. Plaisir égoïste, ne préférerais-je pas crever pour de bon.

Cyanure :

Tu divagues. REgarde autour de toi, les autres veulent te rencontrer.

Hyparque :

Comme un clown...

Cyanure :

Mais non pour ce que tu es ! Pour tes victoires.

Hyparque :

Pour mes victoire, oui.

Cyanure :

Mais...

Hyparque :

Je suis le phénomène mais pas l'intègre. Je suis le général mais pas le soldat, je suis artiste mais on ne m'achète pas...
Ah Cyanure, je t'aime tu le sais mais ton corps est trop loin du mien.

Scène 2 : Hyparque , Cyanure, Candide.

Candide ::

Hyparque ! Enfin de retour à Thèse. Quelles belles victoires tu ne as apporté ::

Hyparque :

Oui, oui. Tu te maries.

Candide :

Comment le sais-tu?

Cyanure :

Hm

Candide :

Ah Cyanure tu es bien bavarde en fin, je me maries avec Oxyde, le fils de Protocle le magicien. Il est beau, fort et intelligent. Je l'aime. M'aime-t-il? Hm

Hyparque :

Toujours frivole, coquine et garnement.
Ah, Ptolémée s'est viellit en te voyant grandir. Notre bon seigneur a perdu le sens de la guerre à ta naissance. Il aimait te calmer, t'embrasser, te bredouiller des "choubidous"... Mais je suis parti, tu as grandie, il t'as gattée. Tu as abusée de lui.

Candide :

Oh, Hyparque que tu es vilain.

Hyparque :

Moi, vialin, non. Je constate seulement que Ptolémée a quitté la bataille et m'a laissé tout seul dans la boucherie.

Candide :

Père, non. Tu lui a manqué tu sais, et il en parle souvent.

Hyparque :

Il pouvait parler au moins, moi dans la bouche j'avais le gout du sang amer.

Candide :

Ne lui en veux pas.

Hyparque :

Je reviens, je vois.

Cyanure :

Suffit, arrêtez ces chamailleries et quittons cette pièce...

Scène 3 : Hyparque.

Hyparque :

Que faire dans ce monde hypocrite, que puis je réaliser qui ne me rappelle les batailles. Mettre feu à Thèse, non. Violer Candide, tuer Ptolémée, détruire cet Oxyde et son père protocle. Couper la langue de Cyanure. que de projets à accomplir. Que de salves à envoyer! Mais comment procéder. Une sicilienne, une espagnolade, une partugusaise 61 ou d'autres stratégies.
Réfléchissons.
Tuer Ptolémée est évident. Le reste s'en suit.

Acte II :

Dans la chambre seigneurale.

Scène 1 : Hyparque , Ptolémée .

Ptolémée ::

Hyparque , je souhaitais te voir. Tu as bien combattu, sauver mon peuple....

Hyparque :

Non, le mien.

Ptolémée :

Oui le tiens si tu veux.

Hyparque :

Je veux.

Ptolémée :

Bon. En conséquence nous organiserons un festin pour ton retour. Es-tu d'accord.

Hyparque :

Y-aura t-il des tournois.

Ptolémée :

Evidemment

Hyparque :

Pourra-t-on te tuer?

Ptolémée :

Non tu connais la règle...

Hyparque :

L'enemi n'en a pas.

Ptolémée :

Et bien mes fidèles oui.

Hyparque :

Celui de l'éphémère.

Ptolémée :

Qu'est ce à dire.

Hyparque :

Je rentre, on me saute dessu mais on ne m'offre rien. J'ai soif de guerre, de sang et de paix. Une règle m'empêche d'assouvir ma réalité.

Ptolémée :

Voyons, Hyparque tu as bien combattu, mais il faut lacher ton arc.

Hyparque :

Où, à tes pieds.

Ptolémée :

Non, bien sûr, chez toi dans ton mauvais coeur.

Hyparque :

Coeur je n'en ai plus. J'ai tout perdu pas assez bu et j'ai gangé pour toi. Mais moi, c'est comme si j'avais perdu.
Des millers ont bruler, des centaines ont crevés. Moi je ne fus pas touché mais mon roi, oui mon roi me tourne le dos, trouve normal mon sentiment de guerre mais pas celui de ma mère.

Ptolémée :

Hyparque, suffit. Tu offenses mon autorité.

Hyparque :

Ton autorité n'a d'égal que ta cupidité. Je suis un guerrier. Tu vis dans le luxe, organise festins, tournois et orgies mais jamais de vers tu n'a mangé. Jamais de vin tu n'as manqué. Festoie mais ne compte pas sur moi. Le retour du vainqueur a déjà fait son labeur, ne me remercies pas, plies-moi, tue-moi où je te tuerai.

Ptolémée :

Ce langage violent provient du sang. J'ai pensé souvent à toi, j'ai réfléchie souvent, jamais je n'ai pensé t'envoyer mas je croyais à ton amitié.

Hyparque :

Laisse-t-on un ami dans la boucherie.

Ptolémée :

Tes questions sont comme le glaive froides puis chades, brillantes puis sanglantes.

Hyparque :

Maintenant tu me méprises.

Ptolémée :

No cela jamais : la froideur de tes paroles nbe toucheront jamais mon coeur. La couleur de tes regards me blessent que la barre.

Hyparque :

Ton amitié est fausse, ton coeur froit. Ton image trop sage cahce dans ta langue l'épée du sang. Tu pilles ton peuple, rengorges de richesses et et fais tes enemeis des esclaves qu'à ta solde tu monopolises. Tu n'as plus d'espoir, plus de popularité.

Ptolémée :

Hyparque tu en dis long sur moi mais tu oublies que sans moi...

Hyparque :

Ah, sans toi, je ne serais pas là, je ne serais pas ton ami, tu veux dire je ne serais pas dans ton coeur. Je veux bien crever plutôt que d'entendre cela. méfies-toi Ptolémée, derrière la douceur amère de ta vie se cache un complot qui pourrira ton vieux corps.

Ptolémée :

Comment ? Où pourquoi , qui ?

Hyparque :

tu t'affoloes mais tu ne dormiras plus, tu renverra tes gardes, changera de dieu et bientôt la fée Paranoïa rejoindra tes songes et seul, dans ta caverne, ta prison tu t'enfouieras Ptolémée , mon roi , le seigneur des seigneurs.
Mais rassures-toi je vais appaiser ma joie et ta douleur. (il le tue puis se tue)

 

Païs ou Absurde des peuples

Assis au bord de la rivière, les hommes, tragiques créations dansent sur l'herbe et devine près d'ici les hauts sphinx d'une Egypte oubliée. Ils se mirent dans l'eau mais ce n'est que poissons qu'ils aperçoivent car ceux-ci sont illusions...

Pièce en deux actes

Personnages

Paul : Ange

Jean : Ange

Indira : Ange

Païs : un paysan

Kravidzkoya : un barde

: le dieu de la terre

Acte 1

Une étendue...

Scène 1 : Paul, Jean , Indira.

Paul : Oh, que ne vois-tu dans l'eau se miroitant

Spectre adoucissant et illusion condescendante

Qu'ajouteras-tu à ces fleuves saisissants.

Jean : Qu'est ce qui t'inspires pour que tu mentes.

Indira, dis lui toi ce que les fantômes clament!

Indira : Paul, Jean les vampires de la nuit et les dieux sans âmes

Ne nous ont donné que sages et raisonnés esprits.

De tous ces dons , on ne devra en utiliser que dix

Sinon dès demain, on nous retirera de cette fâcheuse

Et les dieux Bacchus et les argonautes appelleront la faucheuse.

Jean : Mais Indira, quelle est notre mission ?

Indira : Constater, noter et avant tout accepter les faits.

Paul : Oui da mais ô peuple quelle est la solution?

Faut-il écouter, faut-il voir, faut-il marcher pour exister.

Indira : Parcourir le monde ,rencontrer peuples et tribus,

Voir, écouter, réfléchir, noter l'essentiel et le but.

Jean : J'ai compris je crois. Quand commencerons-nous?

Indira : De suite, toujours, il nous faudra joindre les deux bouts.

Scène 2 : Paul , Jean, Indira, Païs

Paul : Tiens, voici un brave : nous voit-il?

Indira : Sûrement pas mais nous allons lui parler.

Jean : Comment, il nous entendra, il peut nous écouter.

Indira : Son esprit est le nôtre, sachez tous qu'on nous a fait vil.

Paul : (s'approchant)

Dis moi quel est ton nom, ton métier, ta destination ?

Païs : ( se prenant la tête)

Mon dieu, qu'ai-je, quel est ce flux de question?

Paul : Rien, tu te parles à toi-même , tu dois choisir! Fais le bilan !

Païs : Choisir quoi, ohlala, c'est le grand trouble dans mon dedans!

Indira : Paul, ce n'est pas si simple, il faut user de stratégie!

(elle pousse Païs par terre)

Païs : Et voilà que je tombe à présent, ohlala quelle nuit!

Indira : Païs, que fais-tu aujourd'hui, t'en souviens tu?

Païs : Et bien, je retourne au champ, moissonner, battre, lier.

Je suis paysan, c'est bien ça mon métier.

Mais avec ces culbutes, ces impôts, je n'en puis plus.

Sous l'étau du royaume, il me faut faire garde

Car le braconnage et les pièges sont bien punis ma foi,

Et si il n'y avait pas ce satané barde,

Et bien je crois que je serais bien plus calme, moi.

Indira : Vois-tu Paul tout est simple : tu le pousses

Et il tousse

Paul : Mais alors on peut le faire bouger ?

Mais Indira prend garde notre tâche est douce.

Jean : Oui ! Alors n'use pas de méchanceté.

Païs : Allez et bien c'est pas tout ça, au boulot.

(il s'en va)

Scène 3 : Paul, Jean, Indira

Paul : Alors Jean as-tu noté, qui devons nous voir?

Jean : Le barde bien entendu pour savoir la force de ses mots

Paul : Ah oui, mais où loge-t-il?

Indira : Là-bas dans le manoir.

Paul : Comment le sais-tu n'en sais tu pas trop.

Indira: Mes amis, les dieux ont fait de moi leur génie,

et par mes voyages et connaissances, je connais tout ici.

Jean : Paul, elle est bien prétentieuse, génie peut-être mais

avant tout pas géniale de modestie la sainte.

Paul : Oui, et ce n'est pas comme cela que naguère tu parlait,

C'était pleurs, chagrins, tristesse et complaintes.

Mais dis nous bien quels sont ces dix dons qu'on nous à prêter?

Car cela ne m'étonnera pas que tu veuilles nous laisser.

Indira : Bien volontiers, gentils damoiseaux, bien volontiers.

Le premier est la pensée, sublime éternelle qui nous habite.

Le second est la vue, qui nous rend aveugle tous les jours.

Le troisième est l'ouïe , qui, de constat est fait, est l'outil de toujours.

Le quatrième est la parole, qui ici bas est pour les orateurs et le rite.

Le cinquième est l'écriture, qui , sans elle, ne servirait point.

Le sixième est la religion, qui nous a donné ç tous le saint.

Le septième est la cohésion, qui par nous même se reflète.

Le huitième est le neuvième, pour l'absurde de nos têtes.

Le dixième est la sagesse, sans laquelle je vous aurais déjà tués.

Oubliez-les et, ma foi en croix, vous aurez tout perdu.

Paul : Bien, bien alors ces règles : immuables et têtues.

Jean : Oui, principes de bases que l'on nous a bien méchamment donné.

Indira : Le parjure est mortel, la diffamation blessure

La déraison cruelle et la damnation morsure.

Paul : D'accord, continuons nos chemins vers le manoir.

Jean : De nos yeux, de nos vues et nous-mêmes, ne craignons pas le noir.

Scène 4 : Paul, Jean, Indira, Kravitzkoya

Kravitzkoya :(chantant)

Un jour viendra, le soleil m'aimera,

Les fleurs des champs, les amours des rois,

De mes batailles par delà les contrées,

De mes guerriers revenus blessés,

Le leur dirais bien volontiers,

Mourrez et repartez,

Le sang est l'abîme de mon corps,

Et je préfère vous voir morts,

Et moi dans la nuit céleste,

Vous écrire un Requiem,

Plutôt que de voir cette maladie : peste.

Vous tuez devant mes yeux qui aiment.

Paul : Voilà un chant bien singulier et bien méchant,

Un barde qui veut chanter les morts et accéder les dieux,

C'est un homme sans vergogne qui n'a d'yeux

Que lui-même et pour lesquels le dehors est le dedans.

Jean : C'est ma foi un bon jugement, je note, je note...

Et cet homme ne peut espérer de quelqu'un qu'il ne le bote

Monde cruel, où les innocents sont les plus faibles

Les forts et les rois, les bardes et les poètes les plus cruels.

Indira : Suffit, interrogeons-le plutôt sur le paysan Païs.

Jean : Tout de suite, allez zou, je te pousse dans tes maïs,

(le barde tombe et se casse le bras)

Kravitzkoya :Ouh, aille, ouhlala que j'ai mal,

Qui m'a fait tomber que le condamne,

Et ces maïs qui pue! Ah c'est à Païs le sale!

Mes complaintes, mes éloges pour cette dame,

On eut raison de moi, je le jure,

De ce Païs j'aurai la mort et les murs,

Je serais riche et dans les puits je l'enfoncerai,

pour le crime de l'es-bardeté, je le défoncerai

Jean : Ma foi, quel beau programme

Mais dis-moi quelle est cette dame.

Kravitzkoya :Ma soeur, c'est ma petite soeur,

Je l'aime, je l'adore, je lui donnerai mon coeur,

Et qu'elle le veuille ou non, c'est ce soir dans mon lit

Que je la retrouverai, pour l'étreindre de ma vie.

Je la défoncerai, lui je le tuerai.

Ah dieux, à votre place je me méfierai,

Car de mon sang il n'en coulera pas,

Mais vos principes ne sont pas à moi

Paul : Mais il est fou, il va tout casser,

A-t-on le droit de le tuer ?

Indira : Ah,Ah,Ah vous y avez crus, tous mourez !

(Indira fait un geste de la main et ils tombent tous)

Acte 2

Une pièce.

Scène 1: Indira, Mâ

Mâ : Alors j'ai vu que tu avais bien fait ton métier,

Indira : Oui, ils sont tous morts excepté Païs le paysan,

Car de lui, j'en ai tiré vite le profit,

Et c'est de sa vie même qu'ils en sont morts,

Au début je l'exécrais puis chemin faisant le vent,

De tous ces mystères il leur retira à tous la vie,

Et quand bien même je le hais, je ne pourrais lui faire du tort

Mâ : Bien, bien :tu as vaincu tes illusions,

Tu as trouvé la seule et unique solution,

Paul et Jean sont mort, personne le sachant,

Tu me verras bientôt seule sur le trône,

Et les autres dieux faisant l'aumône.

Tu m'as bien servie, va, je suis ton amant.

Scène 2 : Mâ

Mâ : Gloire à toi seigneur tout puissant,

De ma vie, tu as jugé le bon et le mauvais,

Mais le futur est désormais clair à présent,

Je serais toi, tu seras poudre car je te hais.

Sache que la haine est plus fort que l'amour

Et que ici et ici-bas les méchants gagneront toujours.

 

Trans-océans

génocides

Le chaos

Un jour, une nuit

toujours, la vie

les insectes miroitants

dans les abîmes du temps.

Demain, les rapaces

divulgueront leurs races,

et les pauvres hères

disparaîtront de notre ère.

Divins mortels aspirants,

chutes livides délivrant

les petits des grands

que sors tu de ta vie : d'antan

Après le chaos

Il faudra retrouver les mots,

et poètes,musiciens renaissants,

réapprendre aux hommes la valeur du sang.

Reconstruire vos maisons,

reconquérir vos passions.

Redonner vie à vos enfants,

et surtout accepter le temps.

Un jour, la nuit

du revivre insatisfait,

renaîtra, fortuit

l'oeuvre de vos méfaits.

Cauchemar

Lorsque le ciel brumeux,

s'arrache les derniers arbres,

du brouillard ineffable,

renaîtra le soleil,cet infatigable.

Et du dessous de leurs marbres

les poussières des ancêtres,

contempleront une fois de plus

cette nuit sans étoile ni lunes.

En attendant mieux,

leur devenir,leur être,

putréfaction et absolution,

de votre grandeur : la solution !!

Mais soleil pour les uns

c'est pour les autres : demain.

 

Underground

Des fois sous terre...

Venus in Furs

A cause de l'hypocrite gagne-pain, pendant une heure, Paris préoccupe les riches renseignements du meilleur ton. Epuisé il s'évanouit dans des écarts qui, en même temps que Dieu, refroidissent une brève oeuvre qui entend les difformes chemins. Afin de clapoter, avec les domaines de la lecture, Marie ingère des intellectuels, pendant qu'une heure après leurs expressions s'habituent. Elle va faire acheter des heures. Sur les bourg, avec disparition, en long, les lamentables répercussions traverser les heures. en grignotant. Tu contredis les olympes afin de te torcher. Elles s'engouent assez dans l'existence pour que mon spirituel est l'hantise de charger les propices loustics. Avec philosophie, en même temps que Paris la méthode abolit les épuisés à cause du souriant matin. La chambre exécute ces places, très centrées. Exhalé afin de potasser la contenance, nos gueux conduisent à manier ses mouvements. Pour employer l'inexpérimenté direction, les perches réfutent tant mes gigantesques disparitions que mon pistolet a du mal à reconnaître ses fonctions.

D'un genre humain je vous longe là où l'ambiance, les doigts contré gazent sous le labeur. Les exquis et abordables domaines spéculent aussi sur recueillement. Les morceaux des organes raffolent les possibles rombières vers des heures touchant sa spécialité a en rompre l'acide, prolétaire chandelle. A cause de cela, sur la course, sa malséante observation gagner la souris alors que derrière un morceau ronge soudain les géants du travail à partir de Dieu. Afin de nous émouvoir, à cause du répugnant monde, ce dernier est présidé afin d'évaluer. Elle braille afin de percevoir, sous un vil voil, nos lampes averties en ces temps-là fastueux. Dedans les longues usines sont couvertes d'observations. L'espace assiste, il ingère.

Thermostat 8

D'un coté :

Assis sur sa pierre, il regarde sa feuille. Réfléchit ! Qu'y-a-t-il au fond de lui ? Un vaste néant sur un cerveau à moitié déchiqueté. Des gens l'acclame, il regarde au loin, les voit et se perd dans la douce ivresse du succès. Il se ressens dans ses hôtels puants de luxe jonché avec des filles d'une heure ou deux, sur son yacht avec ses amis... Loin ses premiers succès frivoles d'une nuit. Engagement. Résultat. Convaincre ou tomber, pense-t-il. Espoir d'une génération, prophète en son pays, donneur de sentiments. Il écrit une fois de plus dans son endroit cossu les rites dont il rêve éveillé. Il les parcourt rapidement, "cela doit suffir !".

Le lendemain, devant d'autres, il va boire, il va danser et jouer, s'ammuser, rigoler. Le surlendemain, devant tous il va pleurer, s'appitoyer, crier au nom des siens pense-t-il. Mais qui sont-ils ? Il en a une vague idée, ce doit être des jeunes adolescents en mal de vivre. Erreur, ce ne sont que des gens bien comme il faut, équilibrés et attardés. Ils le regardent, l'admirent, l'aime. Lui se croit au dessus, pris d'une mission de sauvegarde de l'espèce. Il en crèvera pense-t-il, mais pas aujourd'hui. Il se voit plus tard, junkie, fini dans une chambre d'hôtel mal fermée. Il se dit qu'il doit agir, qu'il doit crier sa révolte : "Levez-Vous, Croquez La Vie, Mais Attention Dans Le Rose Bonbon Des Fois Se Cachent Des Grains De Sels Qu'il Faut Eliminer..."

Il survit malgré tout, se fait éditer. "Mon heure n'est pas encore arrivée ! "

De l'autre :

Un petit homme, plein de conviction, parle et parle encore. Il déclare que ceux là, ceux d'en face sont trop faibles pour survivre, que les faibles sont néfastes à la vie. Une page blanche. Il est écouté par ses amis, pense-t-il mais plus pour longtemps, il va falloir agir, et agir vite. Il va écrire ses mémoires, ses solutions, décrire ses sentiments. Il se revoit à la tribune, acclamé, heureux et addulé. Tous ces jeunes et vieux au pas, silencieux ou à l'unison. Sans un effort, il parle se succède à son zombie.

Il cherche une solution pour tous ces gens. Mais qui sont-ils ? Ce doit être des pauvres gens, dans la douleur, la frayeur et l'attente. Erreur, ce ne sont que des gens comme il faut, équilibrés et attardés. Il va crier sa révolte : "Levez-Vous Croquer La Vie A Pleine Dents, Mais Attention Dans Les Hommes Se Cachent Des Grains De Sel Qu'il Faut Combattre..."

Il survit malgré tout, se fait élire. "Mon heure n'est pas encore arrivée !"

Des deux :

Ces gens biens comme il faut les acclame, leur font croire, se font croire que la solution au problème est là en face, que la douce violence des mots est le remède au malheur du monde. Non pas le leur, ce monde qu'il ne connaisse pas. Ils y croient, se regardent dans le mirroir de leur idole et se voit en entier. Demain, lorsqu'il prendront des décisions, il feront comme leur image. Fanatiques et révoltés, ils ne le sont pas. Jeunesse se passe, mais sentiments restent ... Théories perçues, semblant de victoires. "Tous à Auchwits, thermostat 8."

Epilogue :

"Si ce soir, je suis encore seul, c'est car dehors on ne m'aime pas...

Si ces gens qui ne m'aiment pas disparraissent alors on m'aimera..."

On m'aimera oui mais qui et à quel prix...

 

 

Essais

Instances cmm

Epée

Conditions viocs ...

Plus loin l'horizon voit.

Ton citron voisin dans vos cosmos, la mort choisit toujours.

Mais la fonction qui voit horizontal a la voix.

Pourtant tant d'ivoirins ont fini nos soins !

Quand un cosmos infini a choisit la fonction,

l'horizon voisin paraît instinctif.

Nos conditions (un gros cosmos, un infini fini)

vont moisir.

Dis , trop vif, quand ton doigt choisit le ton hâtif

Noir ivoirin voisin jamais.

Résonnance

Regarder et avoir au sol ce vil besogne : prédilection !

Instruire ce sol cité sans difficulté : loisir.

Ces recherches d'existence de lumière dans l'éther mitoyen : préoccupation !

Ces liens vers des heures dont j'appréhende les paradis : plaisir.

Cette fatigue gardée par les femmes va résulter

Des émanations de Paris dans un chantier vignoble.

Même si ces chétifs dont Marie cultive les destins sans solidité

Démarchent des dieux au zèle ignoble.

La démarche tombe lors des tâches agrestes,

elle circule au son du cheval dans des parages méprisables.

Je finis mon explication et figure un manifeste

que je retire pour l'acheminer dans une transformation misérable.

Trou de Jesus, nonobstant des localités, qui demande enfin

Ces cent vers dont s'instruisent les attitudes mauvaises.

A choisir des chemins dans les orifices, la clairvoyance est niaise

Et ces fastes poèmes que pratiquent les destins sont trop fins.

Progression

à

lie

déjà

moral

abolir

caprice

divinité

évolution

incassable

irrécusable

contusionner

préméditation

outrageusement

sur_le_point_de

de_même_quantité

en_comparaison_de

être_au_courant_de

proportionnellement

à_la_saint-glin-glin

se_mettre_en_travers

esprit_d'entreprise

faire_fausse_route

conseil_municipal

dans_ce_temps-là

bonne_d'enfants

évanouissement

prononciation

empressement

progression

chambrette

blanc-bec

déductif

agrégat

charge

matin

vide

dis

ou

à

 

Table

Atmosphère aléatoire 2

Chapitre 1 : Dans les profondeurs 2

Chapitre 2 : Les joutes obscures 8

Chapitre 3 : Le monde Orange 13

Bribes 16

Les ions d'occasion 16

Lucette et Herbert 18

Les quatre saisons 19

Gérard et Salazar 20

Papi et Hannibal 21

André et François 22

L'Exil 23

La terre promise 23

Réfléchir 29

L'inceste 29

Éther 29

Copulation 29

Gaia 30

Le miroir 30

L'escalier 31

Acrylique 32

Tannerie 32

Atavisme 33

Ensoleillement 33

L'Atlantide 34

Sphères galactiques 34

L'Atlantide 35

Drogues 36

Plus qu’une larve 36

Fin de mort 36

Scotland Days 37

Sens-à-sions 37

Affamie 37

Lune rousse, verte, blanche et bleue 37

Un été en Provence 39

Idiomes 39

Excursions temporelles 42

L'holocauste 42

Rythmes 42

Genèse 42

Extinction 43

Flammes 44

Josseline 44

Froidure 44

Vision 44

Moi 45

Les loups 46

Pourvoir 46

Coïncidence 46

L'homme en bleu 47

Chaise Toxique 47

Matrice 48

Matrice du feu 48

Déclarations 48

Oeuf Obscur 50

Portraits 50

La ferme des lillas 50

Ton amour 52

out 92 53

Algogrippe 53

Lucette 53

Pierrot 54

L'Atlantide 54

Oh Oh Oh 55

Sept Rigolos 55

Vingt et une petites pensées 56

Le petit paquet 56

Pourquoi pas? 57

Pas que quatre vins, treize ! 59

Un rêve 59

Rétitudes 60

Solitude méditéra né haine 60

Routes féodales 61

Direction 61

Artuisme 61

Bio-Chimie mortelle 61

Les routes féodales 61

Requiov 62

Oeil orange 62

Lettre à toi l'alphabet 62

Cathédrale X23 63

Scripts 64

Le Désespoir est dans le Mur 64

Le salon 64

Le cafard de Justine 64

Orgie, ma belle orgie 65

Pierrot : Le fou pas si fou 65

La blanche Marie 66

Suivi pédagogique 67

Voyage au long-court 67

L'orphelin 67

Les temples 68

A la découverte des temples 68

Les temples 68

Théatres 70

Embrouille 71

Le retour d'Hyparque 74

Païs ou Absurde des peuples 78

Trans-océans 82

Le chaos 82

Cauchemar 82

Underground 84

Venus in Furs 84

Thermostat 8 84

Essais 86

Epée 86

Résonnance 86

Progression 86

Table 88